Tout autour, une étendue interminable de poudre blanche, immaculée, vierge de toute trace, semblait se trouver là, depuis des siècles, posée comme un voile diaphane qui se soulevait à chaque rafale de vent. La mélodie paraissait ondoyer tout autour de la vieille cabane, nimber le lieu et l’instant d’une féerique atmosphère, dulcifier le mal, atténuer l’horreur. Laver la monstruosité de la scène. Laver les arabesques de sang qui désormais s’étendaient sur les murs bardés de mélèze.