Le ciel nocturne avait paru se mordorer, s’illuminer d’une irréelle lueur ambrée puis, crevant la masse de nuages noirs, un oiseau de feu démesuré était entré et sorti de la couche nuageuse en la perforant d’une multitude d’alvéoles. La lueur dorée, diffusée par un disque de lune parfait, s’était propagée par ces providentielles ouvertures célestes, similaires à une roue de Chakras qui diffusait son énergie cosmique, à la manière d’un brasero brûlant dans la fraîcheur d’un soir d’automne.