Fadia Faqir

C'est à travers des paragraphes relativement courts, et dans le désordre, que le lecteur apprendra le parcours de Salma entre le Moyen Orient et l'Angleterre, le batifolage de la jeunesse dans les champs et l'emprisonnement pour "relations hors mariage", une condamnation à mort par son frère et un atelier de tailleur à Exeter, le thé à la menthe et le café fort...



Difficile, voire impossible, de résumer ce récit sans faire perdre la découverte du démêlage des fils de l'histoire aux futurs lecteurs.

Ce roman, c'est un roman de l'exil mais pas que...

C'est aussi un doigt pointé sur des traditions moyenâgeuses et délétères qui perdurent encore aujourd'hui.



J'aurais aimé éprouver quelque chose pour Salma mais je n'y suis pas parvenue. J'ai lu tout ce roman avec un regard assez clinique et si j'ai bien capté l'essence du propos de l'autrice, je n'ai pas éprouvé beaucoup d'émotions. Pourtant, le contenu est très fort. C'est sans doute la construction narrative très éparpillée qui a empêché Salma de me toucher. Mon cerveau a passé trop de temps à se repositionner dans le temps et dans l'espace à chaque paragraphe, la réflexion ne lâchant alors pas suffisamment prise pour laisser agir les émotions.

Dommage, l'histoire aurait pu être poignante et les problématiques abordées sont toutes lourdes et pourtant variées.



Reste une lecture intéressante mais qui ne laissera pas beaucoup de traces.

Bien que le sujet soit digne d'intérêt, je suis complètement passée à côté de ce livre.



J'ai énormément peiné à le lire, du coup la lecture a été coupée, hachée n'aidant pas à l'adhésion au propos...



Peut-être ai-je trop lu de ces livres plus témoignage que roman ces derniers temps et dans la même partie du monde...



En tout cas je n'ai pas réussi à être émue ou touchée par ce récit , il m'a manqué quelque chose . Il reste néanmoins la valeur de ce témoignage, la vie d'une femme en Jordanie et les difficultés de l'intégration dans un pays tellement différent du sien.
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Fadia Faqir nous raconte une histoire terrible, qui met en lumière la condition de la femme dans le monde arabe. J'en ai perdu les mots à la fin de ma lecture, ce livre me fait beaucoup réfléchir.

L'auteure a très bien su décrire le manque, la tristesse, la peur et surtout le regret et la culpabilité, ces sentiments bloquant la respiration de Salma et l'empêchant de dormir. Nous sommes en présence de personnes se battant contre leurs démons, bataille épuisante qu'ils ne sont pas sûrs de remporter.

Fadia Faqir a également abordé le thème de l'immigration et de la difficulté à s'intégrer dans un pays étranger.

Le style narratif est intéressant mais peut parfois nous perdre. En effet, il y a au moins trois espace-temps dans le récit et j'ai eu quelques difficultés à m'y retrouver au début. Mais on finit petit à petit par s'y habituer et assembler les pièces du puzzle.

J'ai tout de même un petit bémol : j'ai trouvé que certains points étaient survolés et j'aurais beaucoup aimé avoir plus de descriptions, plus de détails, des réflexions et des sentiments plus poussés.

Dans son pays natal, Salma a été emprisonnée car elle avait eu des relations hors mariage et attendait un enfant !

Elle a accoucché e rpison et on lui a aussitôt enlevé son enfant

Avec la complicité de religieuses, elle a pu s’échapper de la prison, où elle risquait d’être assassinée par un de ses frères pour avoir apporté la honte sur leur famille,

Adoptée par ses auveurs, elle a acquis la naionalité britannique et est arrivée en Angleterre où grâce à ses dons de couturière elle a trouvé un job au noir chez un tailleur, une chambre chez une vieille dame alcoolique et un second job au pub local,

Son récit est composé de flash backs qui nous racontent son enfance de bédouine, son adolescence, les parfums des plats concoctés par sa mère, le goût des fruits et des douceurs de son pays , Ces chapitres alternent avec le récit de sa vie en Angleterre, la difficulté de vivre dans un pays dont on parle mal la langue, la découverte de la culture, des habitudes des relations entres anciens colons et épiciers indo-pakistanais

Un roman qui traite de l’exil de la difficulté de refaire sa vie

Un roman doux amer, une nouvelle voix dont j’aimerais bien trouver de nouveaux écrits
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" Mon nom est Salma" de Fadia Faqir (320p)

Ed. Liana Levi



Bonjour les fous de lectures ....



Livre lu dans le cadre du défi "Je noircis mon planisphère" et qui m'a permis de découvrir une autrice jordanienne.



«Tout m’avait été enlevé : la dignité, le cœur, le corps et l’âme. »



À Hima, un petit village du Moyen-Orient, la jeune Salma a violé le code qui régit sa tribu bédouine en étant enceinte en dehors du mariage.

Elle n'a d'autre issu que de s'enfuir.

L’honneur entaché ne pourra être retrouvé qu'avec du sang versé, celui de la jeune Salma que son père et son frère n'ont de cesse que de retrouver.

Salma trouvera refuge en prison, où après avoir accouché, elle sera séparée de sa fille..

Des années plus tard, lorsque les hommes du village semblent avoir abandonné leur persécution, Salma s’installe en Angleterre, où elle demandera l’asile et tentera de refaire sa vie. Pourtant, au fond de son cœur, le souvenir constant et indélébile de sa petite Layla est toujours présent.



Seize ans plus tard, Salma décide de revenir la chercher. Ce sera un voyage qui va tout changer...



Mouais, mouais...

Sans plus cette histoire de Salma la bédouine.

Cela est certainement du au style narratif peu attractif. En effet, chaque paragraphe raconte une étape de la vie de Salma, nous sautons sans arrêt entre sa vie actuelle en Angleterre et son passé de bédouine; tout cela au sein d'un même chapitre.

Ceci rend la lecture assez confuse dans un premier temps et peu attractive.



Livre qui évoque le poids ce certaines coutumes patriarcales, du passé, des traditions et qui présente, avec une petite touche d'humour, la société anglaise.



J'ai préféré l'histoire de Salma la bédouine à celle de Salma la réfugiée.

Mais malgré tout, ce livre n'est pas un coup de coeur et j'ai trouvé peu d'empathie pour Salma (certainement du à la narration)