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Citation de Henri-l-oiseleur


[La flotte grecque franchit le détroit d'Ormuz]
A partir de cette côte où la flotte mouilla au large, et du cap qu'ils voyaient en face d'eux s'avancer dans la mer, le golfe - c'est mon avis et c'est l'avis de Néarque [l'amiral de la flotte d'Alexandre] - s'enfonce vers l'intérieur pour former sans doute la mer Rouge. Quand ils eurent vu ce promontoire Onésicrite [un des capitaines] voulut mettre le cap droit sur lui pour n'avoir pas le mal de longer tout le golfe. Mais Néarque répondit qu'Onésicrite était fou, s'il ignorait pourquoi Alexandre avait envoyé la flotte. Ce n'était pas parce qu'il était impossible de conduire toute son armée saine et sauve par terre, qu'il avait expédié les vaisseaux, mais pour faire reconnaître la côte pendant tout le périple, les mouillages, les moindres îles, faire côtoyer tous les golfes, visiter les villes qui étaient sur la mer, voir quel pays était fertile, quel pays désert. Ils ne devaient donc pas faire échouer l'entreprise, quand ils étaient déjà au terme de leurs fatigues, surtout que les approvisionnements ne leur manquaient plus pour leur croisière. Il craignait d'ailleurs, en voyant le cap s'avancer aussi loin vers le Midi, de trouver là un pays désert, sans eau et brûlé. Cet avis prévalut et il me semble évident que par cette décision Néarque sauva son armée ...

XXXII 8-13
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