Est-ce que la mémoire peut expliquer l’amour du Moyen Age pour le grotesque, le bizarre ? Peut-être les figures étranges que l’on voit sur les pages des manuscrits et dans toutes les formes de l’art médiéval ne sont-elles pas tant la révélation d’une psychologie torturée que la preuve du fait que le Moyen Age, quand il devait se souvenir, suivait les règles classiques pour fabriquer des images faciles à se rappeler ?