Après la division du pays, les quatre puissances affichaient un intérêt commun : sauvegarder les œuvres trouvées dans les abris de fortune, mais leur motivation divergeait. La France songeait à des réparations et au remplacement de son patrimoine perdu par des valeurs puisées dans les collections allemandes. Les Russes gardaient leur secret : les objets d’art représentaient des trophées et eux, s’estimant être les seuls vainqueurs de la guerre, s’arrogeaient le droit de les évacuer en leur pays sans se confondre en explications.