Francis Kaplan

Une pure hagiographie !

Alain a écrit de merveilleuses choses mais il suffit de lire les Souvenirs sans égards, le Journal voire les dédicaces à Morre-Lambelin pour se rendre compte que l'individu était bien peu estimable, voire même sordide par moments - il n'empêche qu'il s'est engagé volontaire en 1914, ce qui tout de même pas mal. Kaplan n'a cure des faits et réinvente un Alain mythique quitte à laisser un énorme tas de poussière sous le tapis - ce dont on ne parle pas n'existe pas, n'est-ce pas ? A défaut d'Onfray que je n'apprécie guère, on lira plutôt avec profit, outre les titre précités, Comte-Sponville. Si un doute persiste...