De nos jours même il y a eu des psychologues qui ont été jusqu'à dire que la vie, notre propre vie, était tout aussi étrangère à la conscience que la vie d'un chien ou d'un poisson1. Nous voulons chercher à combattre cette erreur et à combler cette lacune. Ce n'est pas seulement l'anthropologie, ou la science de l'homme, mais la psychologie, la science de l'âme qui, sans la vie, est une science incomplète. L'âme sans la vie, l'âme, avec la pensée toute seule, est une âme profondément et dangereusement mutilée; ce n'est plus une réalité, ce n'est qu'une abstraction.