Un avion n’est pas rentré. « Normal, c’est la guerre ! », direz-vous. Oui, mais le combat s’est passé au-dessus des lignes françaises. S’il avait été abattu, on l’aurait vu ! C’est encore cet avion porte-poisse ! Ce maudit « Fer-à-Cheval » …
Et le lieutenant Marais ! Qu’est-ce qu’il a le lieutenant Marais ? Il est présent physiquement, mais pas spirituellement… Ah ! Des nouvelles du « Fer-à-Cheval » …
Critique :
Encore et toujours de magnifiques combats aériens, avec des actions vertigineuses, mais aussi plusieurs couches dans le scénario : Marais, qui rentre de permission, complètement chamboulé par ce que la superbe Gabrielle, qui s’offre à lui, lui a demandé ; une disparition tout bonnement incroyable ; un homme fusillé ; Lafitte qui veut s’offrir le très redouté as allemand Stipetic qui continue de décimer les Faucheurs…
Il s’en passe des choses dans cet album ! Des histoires dans l’histoire et encore des voiles à lever… Pas vraiment historiquement pur, mais bon, très agréable fiction.
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300 ans ont passé depuis l'épopée de Darko contre le clergé de la lumière. La magie et les titans ont disparus, relégués à des légendes.
Luksand est un jeune prestidigitateur qui va se faire embaucher par un vieil archéologue pour ses talents à convaincre les foules. Mais bien sur il va vite se retrouver mêlé à une entreprise plus grande.
Un cycle nouveau pour les Forêt d'Opale et comme on dit au revoir à Darko et à ses amis, nous devons dire au revoir à Philippe Pellet qui dessinait le premier cycle. C'est Fernandez qui reprend la suite. Et si son trait n'a pas le caractère et la précision de Pellet, il n'en reste pas moins élégant mais plus classique. Une unité est quand même respectée dans le graphisme, les décors et le bestiaire. Le changement se passe plutôt bien donc.
En ce qui concerne l'intrigue, Arleston ne fait pas dans l'originalité. Un vieux sage va dénicher un jeune héros qui s'ignore pour lui faire porter le destin du monde sur ses épaules. Il est bien sur accompagné d'une assistante aussi jolie que douée pour l'histoire et l'art de se battre. Pas de grosse surprise donc pour ce début d'histoire : on devine dès la première page l'illustre famille dont descend Luksand et on devine tout aussi facilement l'objet tant convoité par son nouveau précepteur.
Après ce n'est pas pour cela qu'on ne passe pas un bon moment de lecture. C'est une vieille recette, mais une recette qui marche. Le rythme reste dynamique avec quelques pointes d'humour.
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Un nouveau départ pour les Forêts d'Opale, 300ans après Darko.
Une histoire sympathique qui sent le réchauffé, sans nouvelles trouvailles et du coup sans grande surprise pour la suite, a priori. On remonte sur la piste de Darko pour la lutte des pouvoirs et de la magie. Néanmoins le rythme est bon, on ne s'ennuie pas, quelques mystères pour ceux qui n'ont pas lu les 9 premiers tomes.
Les personnages sont sympathiques même si je n'ai pas réussi à m'attacher à Luksand ni à Altaï. Un peu stéréotypés, ils peuvent se montrer un peu agaçant par moment, sans grande profondeur.
Les dessins sont jolis mais très classiques.
Un tome d'introduction pas transcendant mais distrayant qui semble nous relancer sur la même ligne que les précédents tomes.
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Arleston ouvre un second cycle des forêts d'Opale aux côtés d'un nouveau dessinateur. Je n'ai pas trouvé de changement majeur dans le graphisme.La transition s'opère plutôt bien avec un dessin élégant et une belle mise en couleur. Du coup, l'atmosphère est respectée. Côté scénario, on change les personnages mais la trame reste un peu la même à ce stade. Un vieux sage, archéologue cette fois prend sous son aile un héros qui s'ignore avec toujours une jolie jeune femme pour venir érotiser et pimenter l'intrigue. Ceux qui ont adoré le premier cycle vont adorer le second.
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Rien ne va plus pour les Faucheurs...
Pis encore, l'un des leurs vient de déserter.
Si Wiener est retrouvé, du moins avant la fin de la guerre, l'issue de son procès devant une cour martiale ne fait aucun doute : il sera fusillé.
Le Lieutenant Marais de son côté, est en plein doute.
Depuis qu'il a rencontré Gabrielle, sa marraine de guerre, il a perdu sa niaque au combat.
Il donne même la permission au sergent Lafitte de s'amuser avec l'As des As allemands : Stipetic, le Diable Borgne, spécialement transféré du Front de Strasbourg pour en finir avec Marais.
Et Leroi tout guillerait propose même à Lafitte de voler avec son avion, le Fer à Cheval, dont il clamait pourtant haut et fort qu'il portait la poisse à tout pilote assez fou pour en prendre les commandes...
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L'histoire amorcée dans le premier tome des forêts d'Opale se clôturait clairement dans le tome 9. Du coup je ne comprends pas trop pourquoi ils ont rempilé pour ce dixième tome (et les suivants).
D'autant qu'on change d'époque, de héros, de problématique... La toile de fond des forêts d'Opale est presque balayée dans ce nouvel opus, à se demander pourquoi ils ont inséré cette histoire dans cet univers, si ce n'est pour appâter le fan...
Disons-le clairement : ce tome est décevant. Ce nouveau cycle (puisque c'est comme ça qu'a l'air pensé cette suite) est décevante. Le changement de dessinateur se remarque beaucoup. Certes les dessins sont jolis, et il n'y a pas vraiment de critique graphique à émettre... Mais on n'est pas au niveau de Pellet qui s'occupait des tomes 1 à 9 et qui avait su insuffler une âme particulière à ses personnages et leur univers...
Les personnages sont de grossiers copiers-collers des héros précédents, en gros, l'histoire est un peu simple (mais se laisse lire), loin en tout cas de la richesse des premiers tomes.
A mon avis, il vaut mieux considérer que les forêts d'Opale s'arrêtent au tome 9 et oublier cette suite navrante (d'ailleurs la faible qualité de ce cycle se poursuit dans les tomes suivants [j'ai lu jusqu'au 13, et les tomes 11, 12 et 13 ne font que renforcer mon avis])...
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