En France, le Quai d'Orsay déconseille aux journalistes de se rendre en Syrie. "Cachez cette guerre que nous ne saurions voir", ironisent les syndicats de journalistes qui dénoncent un appel à l'auto-censure et une vision rétrograde d'une profession qui serait condamnée, au nom de la sécurité, à se cantonner aux sentiers bien balisés (...) du journalisme embarqué. (...) Au nom de la sécurité, on déconseille aux journalistes d'aller constater l'épuration ethnique pratiquée par la Turquie à Afrine et de se rendre compte de la vraie nature des rebelles de la Ghouta.