Françoise Autin: La maison dans le Drome (2011)
18 courtes nouvelles en 140 pages. Le pivot est une femme: la narratrice, Blanche, Valérie, Elle, Pascale, Sarah, une chatte communicante, etc. Les éléments communs sont l'amour des lieux, le souci de la famille et de la maison d'accueil, et une certaine dépendance à autrui.
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A la poursuite du bonheur. A la construction du bonheur. Tels sont les titres que j'aurai aussi pu donner à ce livre. Qu'est ce que le bonheur, d'ailleurs? Comment le représente t-on? Quels sont les moments de la vie où nous avons éprouvé ce sentiment? Des souvenirs désordonnés qui surgissent dans la pensée. Réels ou irréels? Peu importe. Ils sont là et ils sont beaux et doux. Un échange épistolaire entre deux femmes. Deux vies racontées. L'une vit en France, l'autre en Amérique. Leur lien? Leur quête irréversible du bonheur. Un échange où rêves et réalité s'emmêlent pour former un tout. Pour faire remonter les souvenirs. Pour les magnifier. Peut-être?
Les collines de Berkeley est un petit livre qui tient facilement dans un sac, dont les feuilles beiges emmagasinent des trésors de mots. Des trésors d'histoires qui nous font voyager dans le temps. A travers le temps. A la rencontre de mystérieux châteaux. De mystérieuses demeures par delà l'Atlantique. A la rencontre des joies incommensurables de l'enfance. Souvenirs réels? Magnifiés? Peu importe, du moment qu'ils sont acceptés, relatés et un brin idolâtrés. Les souvenirs d'une petite fille devenue femme. Une femme qui "reconstitue" ses souvenirs disparus. Oubliés
Les collines de Beverley est un roman qui se lit comme un conte. Un conte inventé au fur et à mesure de la discussion. Un conte où nous reconnaissons des parcelles de nos vies. De nos souvenirs. Un conte qui se brode finement. Tel une dentelle. Tel les collines de Berkeley
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