Le lent crépuscule de juillet porte à maturité ses premières étoiles dans l'embrasure de la fenêtre ouverte, tandis que les fleurs candides du magnolia - merveille du parc - continuent de jeter dans l'obscurité grandissante une vague clarté, tels des nénuphars aériens que leur exposition généreuse à la lumière du jour aurait rendus phosphorescents. Leur odeur racée de citronnelle émane par instants jusqu'à mes narines, concurrencée par les relents triviaux de barbecues lointains...