Les voix de l’oubli
Des êtres trop aimés, ne cherchons pas le souvenir
même morts, ils sont vivants, rien ne les fait partir
j’ai beau ouvrir ma porte pour chasser l’invisible
tes yeux, croisent mes yeux et ta voix m’est audible
Si, je parle peu de Toi, et avec maladresse
c’est que le chagrin m’étrangle, et revient sans cesse
tu sais, on t’occultant, je me protège aussi
j’ai si peur de sombrer et que tout soit fini
De tous nos instants, tu vois, je me rappelle,
ton visage ce soir-là penché à la fenêtre
ton geste de la main, mes larmes qui ruissellent
nos vies qui se déchirent, et il faut bien l’admettre !