Le passage de la folie
Il est des silences stridents
plein de cris intérieurs
êtres fragiles et ardents
qui ne peuvent hurler leur douleur
Des bouches dont pas un son ne sort
corde de violon tendue jusqu’à se rompre
lèvres cousues où seul un rictus se tord
mutisme que rien ne peut interrompre
Esprit prenant la fuite sans billet de retour
mort qu’on voudrait tuer à grand coup de hache
ténèbres qui guettent l’effacement du jour
les jeux sont faits, j’entends la nuit qui marche…