AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Françoise Deville (2)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Moi la Malmaison

En partant d'une idée absolument originale, donner la parole à un lieu historique des plus émouvants, la Malmaison, Françoise Deville nous entraîne dans une promenade enchantée dans les vies de Joséphine de Beauharnais et de Napoléon Bonaparte, dans les grands et petits moments de ce grand, de cet immense moment, ou plutôt rêve, que fut l'Epopée napoléonienne.



L'auteure a donné également une âme à la Malmaison. Ce charmant petit château est plein de tendresse pour ses personnages qui l'ont habité : les vies et personnalités de Joséphine et Bonaparte nous sont délicatement contées. Mais la Malmaison ne se prive pas de gronder, certes tendrement, Bonaparte au sujet de ses défauts, elle fait de même pour ceux de Joséphine (qui n'a pas de défauts ?...).





J'ai suivi l'excellent le précieux conseil de commencer cette lecture par les chapitres concernant les enfants de Joséphine, Hortense et Eugène. Donc chapitre 13 "Hortense au pays des rêves", tout est dit dans l'intitulé de ce chapitre. Hortense et les rêves sont indissociables. C'est un portrait délicat : sa grâce, son extrême douceur, ses rêveries...et ses étourderies. Tout nous est dit. C'est charmant.

Et chapitre 14 "Eugène ou le Bayard napoléonien". Comme sa sœur, Eugène est un personnage très attachant.

Françoise Deville nous brosse un portrait complet de ce "Bayard napoléonien" puisque nous passons des enfance et adolescence difficiles aux honneurs de l'Empire jusqu'à sa disparition prématurée.

Le souvenir d'Hortense et d'Eugène, comme celui de Joséphine est profondément émouvant.



L'amour filial est, chez les Beauharnais, une qualité majeure. Son expression la plus absolue se retrouve, en l'église Saint-Pierre-Saint Paul de Rueil-Malmaison, dans le monument funéraire de Joséphine, élevé par Hortense et Eugène, qui se trouve face à celui d'Hortense élevé par son fils Napoléon III.



La Malmaison nous raconte une grande et belle histoire d'amour : celle de Joséphine et de Bonaparte. Un amour qui persistera malgré les vicissitudes du pouvoir et le divorce...ce divorce, d'une tristesse accablante.

Oui, Joséphine reste attachée, éternellement attachée dans nos coeurs, aux beaux et bons moments de l'Epopée…



Je remercie également Françoise Deville de nous décrire, avec talent et émotion, la personnalité privée de Napoléon, pleine de gentillesse et d'attentions pour son entourage.

La fin de Joséphine nous serre la gorge et nous remplit de tristesse.

L'auteure reproduit un passage des mémoires d'Hortense relatant le décès de sa mère. Bouleversant.



Les dernières pages sont consacrées aux ultimes moments de Napoléon à la Malmaison après Waterloo...et ses souvenirs lumineux d'un bonheur disparu que lui évoque ce lieu…



Cet ouvrage est intéressant, tendre, émouvant, suave...il est "Beauharnais" !



Commenter  J’apprécie          140
Moi la Malmaison

Une façon passionnée et très personnelle de parler de Joséphine. A lire absolument !
Commenter  J’apprécie          10


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Françoise Deville (6)Voir plus


{* *}