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Citation de Dubsjp


Le symbole est donc d'abord un signe.
Mais, dans le signe proprement dit, le rapport qui unit le signe à la chose signifiée est arbitraire.
(…) Ce n'est donc pas ainsi que nous devons considérer le symbole dans l'art, puisque l'art, en, général, consiste précisément dans la liaison, l'affinité, la pénétration intime de la signification et de la forme.
Il en est, en effet, tout autrement du signe particulier qui constitue le symbole.
Le lion, par exemple, sera employé comme symbole de la magnanimité ; le renard, de la ruse ; le cercle comme symbole de l'éternité ; le triangle, de la Trinité. Mais le lion, le renard possèdent en eux-mêmes les qualités dont ils doivent exprimer le sens. De même, le cercle ne présente pas le caractère fini d'une ligne droite ou d'une autre ligne qui ne revient pas sur elle-même, et qui, par là, convient à toute division limitée du temps.
Le triangle équilatéral, dans l'égalité absolue de ses côtés et de ses angles, a un rapport avec l'idée de Dieu, lorsque la religion conçoit ses attributs sous le rapport du nombre et de la quantité mathématique.
Ainsi, dans ces sortes de symboles, l'objet extérieur renferme déjà en lui-même le sens à la représentation duquel il est employé. Ce n'est pas un signe arbitraire ni indifférent (mais un signe qui, dans son extériorité, comprend déjà en lui-même le contenu de la représentation qu'il porte à l'apparence.
(pages 21-22)
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