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Critiques de Frédéric Bagarry (9)
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Shadow Banking, tome 2 : Engrenage

Dans le tome précédent de cette BD financière, Mathieu Dorval était plongé jusqu’au cou dans une manipulation qui lui faisait endosser un délit d’initié majeur. Viré de la BCE, poursuivi par la police allemande, découvrant des trahisons, le voilà en Espagne, quémandant l’aide d’une hackeuse : Maureen. A eux deux ils tentent de comprendre les détails d’opérations complexes qui visaient à mettre en défaut des banques et des États.



Le personnage de Maureen reprend la biographie d’Hervé Falciani. La responsabilité des établissements américains créateurs de dettes subprimes dans la propagation mondiale de la crise, via des instruments financiers complexes, est mise en cause. La sous-évaluation de la dette grecque lors de l’entrée dans l’euro est rappelée. On surfe sur des derniers avatars d’une finance mondialisée, sans scrupule, et dont les actes ont des conséquences majeures pour les simples citoyens.



Les dessins de Chabert sont réussis, avec une mention spéciale à la visite de la Sagrada familia à Barcelone.
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Shadow Banking, tome 1 : Le pouvoir de l'om..

Shadow banking, sous titré « le pouvoir de l’ombre », est une BD censée nous « plonger dans les arcanes de la finance internationale ». Bon, présentée comme ça, la BD est très alléchante. D’autant plus que trois auteurs ont uni leurs forces pour produire cet album : Frédéric Bagarry (un ancien trader) et Corbeyran signent le scénario sur des dessins d’Eric Chabbert (couleurs de Luca Malisan). Signalons au passage la préface d’Elise Lucet, qu’un autocollant signale sur la couverture, ce qui augure de la portée documentaire de l’objet.



J’ai déjà lu un album signé Corbeyran, il s’agissait d’une bluette franco italienne avec en toile de fond des domaines viticoles, intéressant mais pas extraordinaire dans mon souvenir (et d’ailleurs je viens de parcourir la suite de cette bluette qui vient de sortir : raté pour le coup, ce qui m’alarme pour cette BD : le second tome sera-t-il à la hauteur du premier ?).



J’attendais beaucoup du sujet et des auteurs car décrypter la crise financière de 2008 par l’intermédiaire du 9ème art semblait une gageure. Non pas que le support BD ne convienne pas, bien au contraire. Mais avouez que la tâche est un peu ambitieuse.



Finalement, j’ai lu avec un certain plaisir ce premier tome, qui réunit assez d’ingrédients pour qu’on ait envie de lire la suite : une tentative de meurtre, des personnages attachants et hauts placés, une histoire d’amour, des hommes qui œuvrent dans l’ombre… Mon plaisir (car j’aime analyser cet étrange et éphémère phénomène) fut néanmoins freiné par l’alliance d’éléments un peu faciles, un peu évidents, notamment l’histoire d’amour que vit Mathieu Dorval, fringuant jeune homme (ce qui donne droit à deux planches, 10 et 11 assez inutiles je trouve). Ou encore par le fait que ce personnage, rapidement désigné comme le héros de la série (à l’instar du fameux Largo Winch auquel il m’a rapidement fait penser) est le fils adoptif du très puissant Victor de la Salle, vice président de la banque centrale européenne…



Avec Corbeyran au scénario, ces éléments classiques, argent, famille et passion, sont parfaitement intégrés dans la trame narrative, ce qui donne au final une histoire qui se tient mais qui manque tout de même d’originalité : dommage. Par contre, tout ce qui touche au monde financier m’a semblé pertinent, bien que cela ne soit pas ma tasse de thé : la crise des subprimes, qui ouvre l’album, la zone euro, la faillite de la Grèce… Des notes viennent compléter les dialogues et à la fin de l’album, je me suis surprise à avoir envie d’en savoir plus.



Shadow banking est finalement une BD classique et plutôt efficace même si les dessins, très réalistes, manquent de finesse à mon goût. Et j’ai trouvé les couleurs assez hideuses, dommage (c’est la seconde fois). Les planches ne sont pas à l’image de la couverture plutôt vertigineuse. J’espère que le second tome tiendra les promesses -à moitié tenues- du premier. Dans l’attente…


Lien : http://blogs.lexpress.fr/les..
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Shadow Banking, tome 1 : Le pouvoir de l'om..

2007, Mathieu Dorval, un brillant économiste, surdiplômé, est recruté par la Banque Centrale Européenne (BCE). Il bénéficie du soutien de son mentor, Victor de la Salle, qui s’est chargé de son éducation après le décès de ses parents, et qui est devenu le numéro deux de la banque. Or ce dernier ne tarde pas à confier à Mathieu les doutes qui l’assaillent sur une possible explosion du système financier. Il a recueilli nombre d’indices sur les documents contenus dans une clé USB qui lui est parvenue. Mathieu n’accorde pas trop d’importance aux révélations de son quasi père de substitution, tout occupé à folâtrer avec la belle Aurélie. Mais Mathieu retrouve Victor suicidé. Rien ne laissait penser qu’il pouvait commettre un tel geste. Mathieu doute, fouille, et ses ennuis commencent.



Cette BD sur le monde de la finance est assez réussie. Une grande part du mérite en revient au dessin de Eric Chabert, réaliste et efficace. Les buildings de Frankfort contribuent à la distance entre ces financiers dans leurs bureaux de tours surplombant le commun des mortels et le commun des mortels qui subi les manipulations opérées. Les scènes d’action sont maîtrisées.



Les deux premières pages constituent une explication très simplifiée de la crise des subprimes. Un petit glossaire des termes financiers figure en annexe. Le choix des auteurs est clairement de favoriser l’action sur un cours détaillé des processus financiers complexes abordés. Tant mieux cela rend la BD plus digeste.
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Shadow Banking, tome 1 : Le pouvoir de l'om..

Avis portant sur la série:



Shadow Banking se situe dans la mouvance des bds autour des institutions financières qui paraissent actuellement en masse : La Banque, Hedge Fund ou HSE - Human Stock Exchange. C’est une mode qui fait fureur dans la bd comme en témoignent les bons chiffres des ventes autour de ces séries qui se déclinent en deux trois volumes sans faire de l’étalement ce qui est appréciable.



Encore une fois la trame est classique mais le traitement est efficace avec en prime un dessin pas vilain. On suivra le destin d’un employé de la célèbre banque centrale européenne basée à Frankfort qui tombe sur quelque chose de gros en 2007, juste avant la fameuse crise internationale des subprimes. Et déjà, c’est lié à la Grèce qui a failli faire tomber l’euro. L’histoire n’est malheureusement pas terminée de ce côté-là.



Ceux qui travaillent dans le milieu financier seront les premiers passionnés par ce récit car cela mêle des faits réels. Quand on se penche réellement sur ce qui s’est passé, on mesure toute l’étendue du gouffre et des failles de notre système capitaliste au bord de l’implosion. Bref, c’est divertissant et instructif pour peu qu’on s’intéresse au mécanisme de notre crise actuelle.



Le second tome ne fait que confirmer mon impression positive du premier. Corbeyran est un formidable scénariste qui sait tirer toutes les ficelles afin qu'elle fonctionne efficacement pour notre plus grand plaisir. On suit les aventures de Mathieu Dorval qui se réfugie à Barcelone pour poursuivre son enquête périlleuse.



La finance internationale est le thème central et c'est toujours aussi passionnant pour peu qu'on ait l'esprit ouvert sur ce qui se passe dans le monde. L'économie est un thème malheureusement trop peu abordé dans la bande dessinée.



Cependant, au rayon des erreurs presque impardonnables, un tueur dit à notre héros qu'il savait pourquoi il allait quitter la France alors que l'action initiale se passe en Allemagne car notre héros habite Francfort. Oui, l'éditeur n'a embauché personne pour faire une relecture attentive et cela se sent.



Pour le 4ème et avant-dernier tome, l'enquête de Matthieu Dorval l’amène dans la capitale américaine où les chinois l’attendent de pied ferme, alors qu’il est toujours traqué par la police et les tueurs à la solde de puissants hommes d’affaires.



Dans un monde corrompu par le pouvoir et l’argent, cela fait un peu de bien de lire une telle intrigue, car l’objectif est sans doute de nous sensibiliser sur ce qu’on ne devrait sans doute pas accepter. La face obscure de la finance n’est pas toujours belle à regarder…



Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 4/5
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Shadow Banking, tome 2 : Engrenage

Ce combat pour la vérité est semé d’embûche et l’ennemi est partout, surtout là où on ne l’attend pas. Cela offre de bonnes surprises au gré des pages et nous épargne tout risque de nous ennuyer.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Shadow Banking, tome 1 : Le pouvoir de l'om..

Ce premier tome ne réussit pas à trouver la bonne alchimie entre fiction haletante et immersion documentée sur le monde de la finance mondiale.
Lien : http://www.bodoi.info/shadow..
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Shadow Banking, tome 1 : Le pouvoir de l'om..

Ce premier opus allie donc efficacement thriller financier et roman d’espionnage. Après cette lecture, vous devriez juger avec encore plus de circonspection l’univers de la finance mondiale !


Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Shadow Banking, tome 1 : Le pouvoir de l'om..

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la crise financière des années 2000. C'est intéressant, mais j'avoue que même en BD tout ça me paraît encore bien confus.
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Shadow Banking, tome 2 : Engrenage

Un récit pointu qui ose expliquer la haute-finance aux profanes, tout en restant abordable par le large public.
Lien : http://www.actuabd.com/Shado..
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