Quand j’arrive dans la chambre, il est étendu sur le lit, endormi sans avoir pris le temps de se déshabiller. Le chant des oiseaux m’interpelle alors, je constate avec anxiété les premiers rayons du soleil, car je sais ce que cela signifie, je sais que c’est demain qui pointe, demain le salaud, l’arrogant. Demain soir qui verra Marlène revenir. Je ferme les volets en hâte, pour retenir aujourd’hui ; le prolonger dans une nuit de façade, l’étirer peut-être encore un peu, quelques minutes ; quelques heures peut-être.