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Citation de frosch


frosch
23 septembre 2013
Alors que je finissais mon thé, les yeux encore boursouflés de sommeil, j'entendis un glissement dans l'entrée. Une enveloppe de papier kraft brun gisait sur le parquet glissée à moitié sous la porte. Sans réfléchir, je me levai en hâte, ma tartine beurrée à la main, ouvris la porte à la volée et saisis l'enveloppe de l'autre avant de sortir en trombe. Il n'y avait personne sur le palier. Je courus jusqu'à la rampe et jetai un œil dans la cage d'escalier. Pas un bruit. Ah, si ! Le bruit de la porte qui venait de claquer à cause de la fenêtre ouverte dans la chambre et qui faisait courant d'air. J'étais en caleçon accoudé à la rampe. Au moins je ne mourrais pas de faim car j'avais ma tartine à la main. Enfin, jusqu'à ce que je la lâche par mégarde en me cognant le petit orteil dans un rinceau en fer forgé de ladite rampe. Je poussai un cri et consécutivement laissai échapper ma rôtie beurrée que je regardai virevolter avec grâce, comme une feuille morte alourdie par le beurre salée, avant de s'écraser sur le carrelage au beau milieu du hall d'entrée. J'avoue que l'envie me prit de descendre pour constater si la loi de Murphy était vraie.
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