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Critiques de Frédérique Dumas (5)
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Ce que l'on ne veut pas que je vous dise

Frédérique Dumas a été pendant cinq ans députée de la 13ème circonscription des Hauts-de-Seine, élue en 2017 sous l'étiquette LREM.

LREM, ce nouveau parti créé pour propulser Emmanuel Macron à la tête de la France.

Frédérique Dumas avait été séduite par un discours novateur, par des déclarations qui disaient vouloir rassembler au-delà des clivages politiques traditionnels, mais elle a vite déchanté.

Elle a découvert l'absence de démocratie dans le fonctionnement du parti, elle a découvert que les députés LREM étaient priés de voter comme un seul homme ce qu'on leur disait de voter, sans poser de questions et sans élever la moindre objection.

Et comme Frédérique Dumas est une femme intelligente, elle en a vite tiré la conclusion qui s'imposait : elle a quitté LREM.



J'ai écouté plusieurs de ses interviews et je trouve toujours que Frédérique Dumas s'exprime très bien, de façon posée et réfléchie.

Elle n'invective pas, elle ne hurle pas, elle donne des arguments précis et avance des faits vérifiables.

Lorsque j'ai su qu'elle avait écrit un livre, j'ai voulu le lire, afin d'en apprendre plus sur ce système qu'elle dénonce.

Cette lecture s'annonçait passionnante et pourtant j'y ai renoncé pour une raison simple qui pour moi est rédhibitoire : en lisant des commentaires sur un site marchand, j'ai appris que le livre était écrit dans cette stupide écriture abusivement appelée "inclusive".



Je refuse cette écriture qui est pénible au possible, qui ne sert en aucun cas la cause des femmes et maltraite une langue qui n'a pas besoin de l'être.

Je me bats contre cette gangrène qui va tout envahir si l'on ne s'y oppose pas.

Je ne sais pas si ce choix est celui de madame Dumas (j'en doute) ou de l'éditeur, mais je refuse de dépenser le moindre centime pour un tel ouvrage, quel que soit son contenu.



Les éditeurs ne vivent que grâce à la vente des livres qu'ils éditent ; à nous, lecteurs de leur envoyer un message clair : nous ne voulons pas de cette écriture barbare, nous voulons lire des livres rédigés en français.

Voici le message que je viens d'envoyer à Massot Éditions :

"Bonjour,

Frédérique Dumas est une femme intelligente et très intéressante. J'aurais vraiment aimé lire son livre "Ce que l'on ne veut pas que je vous dise".

Hélas, j'ai appris en lisant des commentaires sur un site marchand que l'ouvrage était rédigé dans cette stupide écriture abusivement appelée "inclusive", ce qui est pour moi rédhibitoire.

il y a mille façons de servir la cause des femmes, et l'écriture inclusive n'en fait absolument pas partie. Elle est inutile, elle est même nuisible car elle détourne les regards des vrais problèmes rencontrés par les femmes à travers le monde. À ce titre, toute personne sensée devrait œuvrer à son éradication.

J'utilise donc mon pouvoir de lectrice et boycotte systématiquement toutes les publications qui l'utilisent, quel que soit l'intérêt de leur contenu.

Dommage pour ce livre qui s'annonçait passionnant, mais les ".e" et ".e.s" à longueur de texte, c'est NON.

Cordialement,

XXXXX (mon nom).



Je vous invite, amis babéliotes à écrire vous aussi aux éditeurs qui mettent cette écriture partout, afin que cela cesse. Nous avons collectivement un grand pouvoir : les éditeurs ne vivent que parce qu'il y a des lecteurs, ne l'oublions pas.



Pour revenir à Frédérique Dumas, voici le lien vers une de ses interventions à la radio qui vaut vraiment le coup d'être écoutée.

https://www.youtube.com/watch?v=kmVU0jOiOo8
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Ce que l'on ne veut pas que je vous dise

Merci à Babelio pour la sélection et aux Editions Massot pour l'envoi de ce livre.

Frédérique DUMAS députée ose un exercice que peu aurait fait : critiquer et avouer ce qu'un gouvernement fait. Cependant si nous sommes en Démocratie c'est bien son droit d'expliquer ses déceptions politiques et nous faire comprendre que si nous ne reprenons nos vies en main nous allons droit dans le mur.

Un grand courage pour elle d'avoir écrit ce livre. Ce qui est inquiétant c'est qu'il se termine avant l'élection présidentielle et que la situation a empiré depuis.

Il est toujours bon d'être confronté au thème de pouvoir et de voir qu'il existe encore des personnes qui croient à un autre monde.
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Ce que l'on ne veut pas que je vous dise

Genre : Roman politique

Avis : PIQUANT

Quand une femme dit sa vérité sur ce qu’elle vit en politique…

Je remercie Babelio pour avoir souhaité me distinguer dans la Masse critique NON FICTION de juillet et me donner « Ce que l’on ne veut pas que je vous dise » de Frédérique DUMAS, à lire et à chroniquer.

J’ai abordé cette lecture avec toute la prudence nécessaire sachant qu’un titre comme celui-là me paraissait plus racoleur que réaliste. Mais la condition de l’auteure, son investissement en politique et dans le privé m’ont convaincue dès les premières lignes qu’il n’y aurait pas de langue de bois. C’est en toute liberté qu’elle nous fait part de son engagement auprès d’Emmanuel Macron, après l’avoir mis au service de François Bayrou. Les deux la déçoivent régulièrement et elle n’hésite pas à dire haut et fort pourquoi.

Il n’y a pas de grands secrets révélés, ne vous leurrez pas, mais voir de l’intérieur à travers le témoignage d’une dirigeante, certains projets politiques, la crise sanitaire de 2020 et 2021, les relations entre élus et hauts fonctionnaires, et surtout la création dans l’audiovisuel de Orange Studio, est excitant. Il y a surtout la volonté farouche d’une députée pour expliquer que l’exemplarité doit être au cœur du pouvoir pour que la Démocratie puisse vivre.

Malgré la rudesse du sujet et la causticité des propos sur les personnes qui l’ont déçue, j’invite chacun à se faire sa propre opinion sur les gouvernants actuels à partir de faits précis, d’extraits de rapports parfois enterrés dès que parus, de petites choses auxquelles le commun des mortels n’a pas accès.

Il faut pas mal de courage pour crier que la défiance est le mal du quinquennat, que celle-ci a débuté en 2018 avec une décision brutale devenue obligatoire, et qu’elle se poursuit face aux affaires (Benalla, etc.) et à l’idée que le pouvoir a un grand intérêt à laisser voir la violence pour mieux incarner ordre et autorité.

Vous le voyez, c’est fort, simple mais pas simpliste, non complotiste car argumenté mais soumis aussi à réserves car j’ai bien noté qu’Emmanuel Macron ne répondait plus aux SMS de Frédérique Dumas.


Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Ce que l'on ne veut pas que je vous dise

D'abord, merci à Babelio et les Editions Massot que je ne connaissais pas de m'avoir envoyé ce livre.

Mme Frédérique Dumas a été dans plusieurs groupes "politique" et dans lesquels elle a toujours été déçue, ce qui ne m'étonne pas, et encore plus avec le groupe du président actuel !

On y lit des anecdotes effarantes, des complots, des mensonges, du en-même temps, mais en réalité, toutes ces personnes qui sont censées représenter le peuple ne cherchent que le pouvoir et l'égo d'y être et de pouvoir faire ce qu'ils veulent sans penser au bien-être de la population !

Et l'on s'étonne que les gens ne vont plus voter, pas moi !

Ce livre en dit long sur la vie politique en général et j'ai apprécié l'écriture de l'autrice !

Si vous désirez connaître un peu le milieu du pouvoir gouvernemental, il faut lire ce livre (et aussi d'autres) pour vous rendre compte qu'aux yeux des gouvernants, nous ne sommes pas grand chose !

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Ce que l'on ne veut pas que je vous dise

Que l on partage ses idées politiques ou non, il me semble que ce livre peut être intégré à votre PAL afin d y découvrir les subtilités de la vie démocratique à l ère Macron.

J ai aimé la précision des anecdotes, permettant au lecteur de se faire son propre avis.

Une lecture in fine intéressante, accessible et séquencée en chapitres thématiques (ex : l affaire benalla) qui pourraient presque se lire indépendamment.

Merci Madame Dumas pour votre témoignage.
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