Je commençai à boire, doucement au début, puis plus avidement, avec gourmandise. Le sang tiède d'Axel emplissant ma bouche me parut si délicieux que je me pris à espérer que toutes mes futures victimes soient aussi délectables. L'effet apaisant de ce qui serait désormais ma seule nourriture fut quasi immédiat, se propageant dans mon corps, par vagues, à chaque aspiration. C'était absolument divin, presque extatique, tant ce besoin s'était fait impérieux. Je crus comprendre que ce n'était pas désagréable pour lui non plus.