Les gens qu'on côtoie ou qu'on croise, on ne les voit pas. Il faut un évènement exceptionnel, comme un attentat meurtrier, pour qu'on découvre que ces autres qu'on ne voyait pas sont des personnes comme nous, qu'elles existent, qu'elles nous ressemblent, qu'elles éprouvent les mêmes souffrances et les mêmes peurs. Il faut des drames pour qu'on réapprenne à se parler, qu'on redécouvre l'importance des gestes fraternels.