La correspondance n'est pas, au Grand Siècle, le genre de l'authenticité. Si, par tradition, elle est comparée à un "miroir de l'âme", cela ne signifie pas qu'elle est le reflet des humeurs de celui qui écrit, mais qu'elle donne l'exemple d'un moi idéalisé. Comme tout genre rhétorique, elle veut persuader, avertir, plaire, divertir. Elle est le lieu d'une recomposition.