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Citation de Tandarica


George Coșbuc
Pastel

Par les buis du verger, la brise
Cherchant repos à peine elle bat
Des ailes, puis vite elle s’apaise,
Et le coquelicot ferme sa fleur,
La chicorée clignote bonheur
Ensuite s’assoupit là.

Je pense que cette orée est lasse
Car elle chanta le jour entier
Et silencieuse elle pense fugace.
Sous les collines l’aube s’obscurcit,
Dans les vallons tout est noirci
De l’ombre sur le sentier.

Aux cimes posément le soir meurt digne
Sa face tournée vers la lueur
A la nuit des dolines fait signe.
Il met ses vêtements tout sombres
Et lentement vole dans les ombres
Flottant vers les hauteurs.

Le foyer répand sa lumière ;
En route – de passants démunie -
Tu vois une seule voisine qui erre
Pour demander un peu de braises ;
Hâtive, tournoie seule et à l’aise,
La muette chauve-souris

La nuit devient encore plus pleine,
Forêts et eaux chantent la berceuse ;
Du ciel descend la paix sereine.
Ici-là un verrou résonne -
Un quart de lune ressort tout jaune
La route est silencieuse.

Les enfants dorment, rêvant leurs jeux.
La mère reste juste un peu filer,
Dans le foyer elle couvre le feu,
Verrouille les portes de la masure,
Dort. Seule la vrillette en toiture
Qu’on entend grignoter.

(traduit du roumain par Cindrel Lupe)
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