La fleur diabolique – John Oliver Smith – (Hellflower,1953)
Charles Farradyne est un pilote d’astronef hors-pair. À la suite d’un accident qui cause la mort de trente personnes et qu’il n’arrive pas à s’expliquer, il se voit retirer son permis de voler. Il végète quatre ans dans une champignonnière de Vénus, et un beau jour, débarque dans sa tanière Curtis, du bureau des narcotiques solaires. Celui-ci lui propose de reprendre du service pour aider à démanteler un réseau de drogue dure : la filière du lotus d’Éros dont on ne peut déterminer l’origine. Le lotus d’Éros conduit les femmes qui le respirent à rechercher toutes sortes de sensations violentes, tout en détruisant leur émotivité.
Lors de son enquête il côtoie différents personnages : Norma la droguée, Hugues le saboteur, Carolyn la mystérieuse, Brenner le louche... sans savoir quel rôle ils jouent exactement, sauf qu’ils les retrouve régulièrement sur son chemin jusqu’aux confins des étoiles.
Divers éléments reconstituent peu à peu le puzzle. Un étonnant langage tritonal va le mener jusqu’à une autre civilisation, physiquement très proche du peuple terrien, qui maîtrise la vitesse supraluminique et utilise la fleur diabolique pour affaiblir la race terrienne dans le but d’envahir la terre.
Quelques combats aériens et autres retournements de situation nous amènent vers une fin heureuse où Norma, guérie, épouse Curtis tandis que Charles Farradyne, devenu un héros, va s’intéresser de très près à Carolyn, l’extraterrestre, qui n’est désormais plus une ennemie. En effet, les gouvernements des deux races ont décidé de partager leurs savoirs respectifs au lieu de se combattre.
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