Il serait temps que - réagissant contre la passivité, le manque de créativité, le fatalisme, l’obédience aux bureaucrates politiques et syndicaux - les démocrates européens, avilis, crétinisés, couillonnés par les démocraties corrompues qu’il sont portées au pouvoir, découvrent dans la volonté d’émancipation qui se manifeste à Oaxaca la conscience de cette dignité humaine qui, de la Révolution française au mouvement des occupations de Mai 1968, n’a cessé de faire entendre ses exigences. (Préface de Raoul Vaneigem)