Citation de Woland
[...] ... Danny [Bridges = dernière victime de Larry Eyler] était fort mince, un mètre soixante-dix pour soixante-dix kilos. Cela accentuait encore son allure vulnérable qui attirait les pédophiles comme des mouches. Son air juvénile le rendait également sympathique aux yeux des policiers et des prosecutors qui travaillaient avec lui. [Danny Bridges servait d'indicateur à la police.]
Il était très sensible aux encouragements et, quand il témoignait dans une affaire de sévices sexuels sur un mineur, l'inculpé était presque toujours condamné. Juges et jurés avaient instinctivement conscience de sa sincérité.
Durant l'été 1982, la cousine de Sharon [= soeur de Danny] sortait avec un beau jeune homme du nom de Steven Crockett. Il disparut en octobre et elle fut bouleversée d'apprendre qu'on avait retrouvé son cadavre dans Kankakee County. Plus tard, les medias avancèrent le nom de Larry Eyler comme suspect.
Danny semblait heureux d'être de retour parmi les siens. Il inventait des chansons pour la petite fille de Sharon et la faisait sauter sur ses genoux. Mais il ne restait jamais longtemps à la maison : irrémédiablement instable, il éprouvait le besoin d'être dominé par un homme. ... [...]
Il était très sensible aux encouragements et, quand il témoignait dans une affaire de sévices sexuels sur un mineur, l'inculpé était presque toujours condamné. Juges et jurés avaient instinctivement conscience de sa sincérité.
Durant l'été 1982, la cousine de Sharon [= soeur de Danny] sortait avec un beau jeune homme du nom de Steven Crockett. Il disparut en octobre et elle fut bouleversée d'apprendre qu'on avait retrouvé son cadavre dans Kankakee County. Plus tard, les medias avancèrent le nom de Larry Eyler comme suspect.
Danny semblait heureux d'être de retour parmi les siens. Il inventait des chansons pour la petite fille de Sharon et la faisait sauter sur ses genoux. Mais il ne restait jamais longtemps à la maison : irrémédiablement instable, il éprouvait le besoin d'être dominé par un homme. ... [...]
