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Citation de AMR_La_Pirate


Le livre [Le Dernier des Mohican de James Fennimore Cooper] attendait qu’un lecteur le récupère, mais ce ne serait ni moi ni mon frère. Ce roman était présenté par nos professeurs à l’école du gouvernement, de même que Le Chant de Hiawatha, cet affreux poème de Henry Wadsworth Longfellow, mais jamais ils ne nous obligèrent à mémoriser les folles fantaisies culturelles d’explorateurs littéraires. La Frontière alambiquée du Dernier des Mohican n’était qu’une vaste foutaise (p. 59-60).

Cet été-là dans la réserve, [Oscar] Wilde était l’ultime promesse de bizarrerie, d’ostentation, d’agaceries insaisissables, de moquerie et de décadence réunies en un simple patronyme, et son nom incarnait les récits naturels de libération dans une colonie fédérale et confite en religion (p. 105).

Guillaume Apollinaire était mon frère imaginaire bien sûr, un totem poétique, une présence constante dans mes récits. Plus que tous les empereurs, les présidents ou les papes, je voulais le rencontrer. Mon histoire ce soir-là marqua l’introduction ironique et publique de mon frère le poète des blessures de la guerre et de quatre jours en prison (p. 305).

À Paris, nous étions devenus des créateurs, des artistes, un écrivain et un peintre, et nous y avons conçu notre sens de la liberté. Le monde de l’art et de la littérature était notre révolution, notre sentiment de présence native et notre sanctuaire (p. 364).
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