Quand le chat s'allonge
Dans le fauteuil de ma chambre,
La nuit devient plus sereine.
Dans les ténèbres veille
La flamme sans sommeil
De sa vigilance secrète.
Je ne perçois pas son souffle,
Ni ses griffes sur le tissu,
Que son âme légère répandue
Comme un parfum qui me rassure
Puis rapidement m'endort.
(" Les poèmes ont des oreilles")