Le statut juridique de la femme au XVIIe siècle était peu enviable comparé à celui qui est le sien aujourd'hui. En effet, à l'époque, les personnes du sexe faibles étaient et restaient presque toujours juridiquement incapables et, de ce fait, ne pouvaient administrer elle-mêmes leurs biens. Elles étaient d'abord sous la tutelle de leur père et ensuite, une fois mariées, elles passaient sous la tutelle perpétuelle de leur mari. C'est seulement à la mort du mari que la veuve devenait une personne juridiquement capable, pouvant gouverner seule ses biens ainsi que ceux de ses enfants en tant que tutrice.