Parfois mort
Parfois mort je cherche mon ombre sur les choses sans savoir
que l’odeur du chien est dans ma paume
ou encore une fois trompé je m’endors
cueillant la beauté réfléchie dans le cerne rond
de l’œil inconnu mon propre œil de pierre
qui frappé contre l’argent ou l’eau jette des étincelles et allume
le tas de pourpre que le père revêt
avant de tuer
(George Almosnino)