AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Giada Francia (61)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La Reine des neiges

La Reine des Neiges n'est pas un conte, c'est un récit fantastique qui se divise en sept histoires merveilleuses, où on rencontre des trolls, une sorcière, des brigands, des animaux et des fleurs qui parlent, c'est le voyage extraordinaire de la petite Gerda partie à la recherche de son ami Kay, qui va surmonter le froid, la faim, la peur et la solitude pour délivrer celui qui est prisonnier de la Reine.

Un très long voyage plein de périls, alors que Kay a perdu tout souvenir d'elle, mais la petite Gerda parcourt le vaste monde car Kay a reçu dans l'oeil un morceau de miroir du diable et son coeur est devenu glacé.



Voici la véritable histoire, qu'on peut relire cent fois car c'est bien plus qu'une histoire, elle a le mystérieux pouvoir de créer toujours de nouveaux paysages, elle vous emporte sous terre et dans les airs, elle parle une langue sans paroles, faite de couleurs et de chants, de souffles tièdes et de vents glacés.



Toute ressemblance avec un dessin animé américain ne serait que mensonge, supercherie, arnaque et vile tromperie.



N'y allez pas! Restez chez vous et lisez Andersen dans votre fauteuil, en regardant les flammes qui dansent et en tremblant pour la petite Gerda.
Commenter  J’apprécie          4813
La Reine des neiges

L'histoire racontée dans le conte d'Andersen est, comme je m'y attendais, bien différente de celle du film de Disney : on oublie les les deux sœurs, et presque tout le reste aussi.



Dans le conte original, il est davantage question d'amitié et de récit d'apprentissage à travers la quête de l'ami perdu et de rencontres de toutes sortes.
Commenter  J’apprécie          420
La Reine des neiges

Publié en 1844, La reine des neiges est un des contes les plus célèbres d’Andersen. C’est un conte relativement long, en sept parties. Le diable fabrique un miroir déformant, qui fait voir la laideur, même dans ce qui beau. Ses élèves cassent ce miroir, les fragments se répandant dans le monde, glaçant le coeur et déformant la vision de ceux qu’ils pénètrent. C’est ce qui arrive à Kay, un petit garçon jusque là charmant. Sa grande amie, Gerda, ne comprend ce qui arrive à Kay, sa soudaine méchanceté. Son ami finit enlevé par la Reine des neiges. Gerda, qui ne se résout pas à la disparition de Kay, part à sa recherche. Elle va rencontrer plein de personnages étranges, qui vont l’aider dans sa quête, vivre des aventures et des épreuves pour essayer de sauver Kay.



Noël et le passage de la nouvelle année est la période idéale pour refaire les lectures faites dans l’enfance. Les contes d’Andersen, lus par ma mère, sont un de mes premiers souvenirs de lecture. En relisant cela maintenant, je suis émerveillée par l’imagination, la poésie que dégage ce texte. Qui, comme toujours chez Andersen, n’a rien de mièvre. Il y a dans ses contes la perte d’êtres chers, la solitude, la mort, la souffrance, l’incompréhension devant la noirceur du monde, même s’il y a la magie et de beaux personnages, et parfois une fin heureuse. Même s’il est un conteur hors pair, imaginant des situations, des lieux merveilleux, des climats, Andersen n’édulcore par la vision du monde pour le transformer en décor rose bonbon où tout finit toujours bien, où la « vertu » est toujours récompensée. C’est grâce à cela que la lecture de ses contes est une véritable expérience de vie, qui permet de grandir. Et que des adultes peuvent y prendre autant, voir plus de plaisir que les enfants.



Il faudra vraiment que je les relise tous….
Commenter  J’apprécie          222
La Reine des neiges

Lu à voix haute en août 2018



D’habitude, nos lectures quotidiennes explorent des ouvrages qui, d’une manière ou d’une autre, intriguent ou attirent mes garçons. Cela n’a pas été le cas de La Reine des Neiges, conte qu’ils avaient d’office catalogué parmi les histoires inintéressantes et autres récits à dormir debout. Pourtant, nous adorons les contes. Et pourtant, l’univers polaire et déroutant imaginé par Andersen avait de quoi attiser notre curiosité ! Il faut croire que le merchandising associé au film de Walt Disney a fonctionné de manière contre-productive, dans leur cas…

L’expérience montre que j’ai eu raison d’insister un peu puisque La Reine des Neiges a captivé mon petit auditoire! Ce conte se présente en réalité sous la forme inhabituellement longue d’un récit en sept chapitres, si denses qu’il y aurait sans doute matière à développer un long roman… L’histoire n’a pas grand-chose à voir avec le film, la preuve avec un extrait : « Elle est grasse, elle est gentille, elle est engraissée au pain d’épice, dit la vieille femme de brigand, qui avait une barbe en broussaille et des sourcils pendant jusque sur ses yeux. C’est comme un agneau gras, ça sera bon à manger. »

Une invention diabolique, une apparition glaçante et envoûtante, la disparition inexplicable d’un petit garçon que son amie, Gerda, est bien décidée à retrouver. Le conte n’évoque la figure de la Reine des Neiges que de façon furtive, pour se concentrer sur les péripéties successives de la petite Gerda.

On comprend le formidable succès remporté par ce conte et la popularité de Hans-Christian Andersen, fils d’un cordonnier et d’une lavandière, qui fut invité à toutes les grandes cours d’Europe pour conter ses histoires merveilleuses. Une héroïne obstinée, pleine de courage et de générosité, des rencontres extraordinaires (avec une mention spéciale pour les fleurs psychédéliques du troisième chapitre !), un soupçon de poésie – que demander de plus ? Il s’agit probablement d’un texte fondateur qui en a sans doute influencé beaucoup d’autres. Il y aurait en tout cas des raisons de se demander (avec d'autres membres de Babelio, comme je viens de le découvrir!) si ce conte ultra-célèbre n’a pas influencé Lewis Carroll et son Alice au pays des merveilles, la sorcière blanche de C.S. Lewis dans Le monde de Narnia, les Trois Brigands de Tomi Ungerer, peut-être aussi Philip Pullman et ses Royaumes du Nord et Robert O’Brien, pour La couronne d’argent.

La Reine des Neiges me semble, en somme, offrir une lecture parfaite pour la transition entre histoires courtes, contes et roman plus longs. À découvrir, donc, avec petits et grands – au coin du feu par une froide journée d’hiver ou, comme nous, en pleine canicule estivale pour se rafraîchir !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
Commenter  J’apprécie          210
La Reine des neiges

La Reine des Neiges de Anderson est sûrement la source d'inspiration de Lewis, l'auteur des Chroniques de Narnia. Parce que la Sorcière Blanche lui ressemble beaucoup : elle est méchante, et elle kidnappe un petit garçon pas forcément très sympathique, mais qui se sent rejeté. En même temps, il a eu deux éclats du miroir des trolls dans le corps... Et il ne les perdra que si quelqu'un est très amoureux de lui...

En même temps, la Reine des Neiges n'est là que pour permettre à la petite fille de partir de chez elle, résister à la tentation de la sorcière des fleurs (une sorte de sorcière à la Hänsel et Gretel, mais en plus gentille). Elle sauvera le petit garçon grâce à Dieu (si si) et à l'amour qu'elle lui porte (ou leur porte, à Dieu et au garçon).

Je ne sais pas quelle morale en tirer, ni même s'il y a en a une, mais je dirai bien que c'est un petit conte presque féministe (j'ai re-terminé mes études, je peux reprendre mes lubies). C'est la jeune fille la vraie héroïne de ce conte, celle qui sauve le garçon. Même si pour respecter les conventions, il y a un mariage derrière et Dieu là-dedans. Mais à la différence du Chaperon Rouge, elle réfléchi à ses actes.
Commenter  J’apprécie          150
La Reine des neiges

La reine des neige et un conte assez long qui traite de plusieurs sujets. Le thème général de l'histoire est le miroir et ses morceaux, où il est question de la vision déformée que les hommes peuvent, malgré eux, se faire de la réalité. Conte riche en péripéties et rencontres, qui nous replonge dans l'enfance et son pouvoir de l'imagination.
Commenter  J’apprécie          120
La Reine des neiges

Plus que le récit, ce sont les illustrations que j'ai adorées !

L'histoire est bien entendu culte. Elle ne fait seulement penser au Disney, mais aussi au deuxième tome de "Narnia". L'amour résoud tous les problèmes mais ça conserve un charme de conte.

Le travail de l'illustrateur, surtout concernant la reine des neiges, est conséquent. On passe des tons froids sur les pages pleines de flocons, à la chaude palette du printemps.

Je recommande, surtout pour les enfants ! J'aurais tant aimé grandir en possédant un tel livre.
Commenter  J’apprécie          100
La Reine des neiges

Dans ce conte classique, on suit l'amitié de Gerda et Kay. Un miroir créé par le diable se brise en millions de morceaux. Ce miroir a comme propriétés de biaiser les perceptions de ceux qui y regardent. Kay reçoit une poussière du miroir dans l'œil ainsi qu'un morceau qui se fiche dans son cœur. Ce dernier se transforme peu à peu en glace et anesthésie ses sentiments. Il rencontre la reine des neiges et la suit. Elle l'emmène dans son palais très au Nord. La jeune Gerda, triste de ne plus voir son ami, se met à sa recherche et c'est surtout ses aventures que l'on va suivre, pleines de dangers et de voyages enneigés. Un conte qui finit plutôt bien, chose peu courante pour cet auteur. Mais le style est assez vieilli tout comme les nombreuses références théologiques et religieuses assez moralisatrices qui ne m'ont pas accrochée. Je ne sais pas si j'irai lire d'autres contes d'Andersen, c'est la deuxième tentative assez décevante. Ce n'est pas trop pour moi je pense.
Commenter  J’apprécie          103
La Reine des neiges

La Reine des neiges, conte initiatique, est aussi un récit de voyage, puisque H.C. Andersen nous dit que la petite Gerda “a traversé la moitié de l'univers” à la recherche de son compagnon Kay (Cela semble plutôt se borner à un Copenhague-Helsinki, à mon sens). Elle voyage à pied, en carrosse, à dos de renne, se pèle de froid, tombe aux mains de brigands, bref elle affronte mille et un périls pour sauver le garçon qui, lors de leurs dernières rencontres, était devenu un enquiquineur ronchon et malveillant. Elle est sacrément méritante, la petite Gerda, non ? Aaaaah, mais Kay a des éclats de miroir diabolique dans l'oeil et le coeur, c'est à cause de ça qu'il a tourné sale môme, et à la fin tout se termine bien. Une héroïne intrépide qui parcourt seule le monde pour sauver un personnage masculin passif, ça n'est pas si courant dans la littérature enfantine du 19ème siècle.

LC thématique de juillet 2021 : ''En voyage''
Commenter  J’apprécie          92
La Reine des neiges

Découverte de la vraie histoire de la Reine des neiges, bien loin du célèbre dessin animé de Disney. Les enfants étaient suspendus à mes lèvres pendant que je lisais et voulaient absolument connaître la suite : Gerda va t-elle retrouver, enfin, Kay ?

Un conte d'hiver, au contexte parfaitement restitué : on tremble de froid avec la petite Gerda, et on s'inquiète pour Kay qui disparaît, emporté par la glaçante Reine des neiges... Les péripéties sont nombreuses, inattendues, les personnages bons ou mauvais se succèdent...

La morale de l'histoire fait la part belle à l'amitié et à la générosité, gagnantes malgré les nombreuses embûches.
Commenter  J’apprécie          70
La Reine des neiges

Comme dans la version de Disney, c'est l'amitié/l'amour sincère qui triomphe et les obstacles qu'il a fallu dépasser vont faire grandir ses enfants et les faire devenir des adultes. Ce qui apparaît au sens propre dans l'histoire d'Andersen puisque Kay et Gerda sont des adultes lorsqu'ils reviennent au village, soit bien des années plus tard.



La temporalité est très variable puisque ce qui parait être quelques journées pour Gerda correspond en fait à plusieurs mois voire plusieurs années. Et c'est surtout le passage des saisons qui nous permet d'estimer le temps qui passe. En effet, c'est après une année de marche et quelques rencontres effrayantes que Gerda arrive en Laponie, et en particulier au Finnmark (extrême nord de la Norvège), où la Reine des neiges possède un château.



Une histoire sur l'innocence de l'enfance et la confiance aveugle qu'un enfant peut avoir vis-à-vis d'inconnus, parfois mal intentionnés. Mais certaines personnes vont tout de même aider Gerda à retrouver Kay.
Lien : https://carnetdelecture1.wor..
Commenter  J’apprécie          60
La Reine des neiges

Après avoir lu récemment La Petite Sirène, illustrée par Benjamin Lacombe, c'est au tour de La Reine des Neiges, sorti en fin d'année dernière.

Je ne connaissais absolument pas l'histoire originale d'Andersen, mais simplement le Disney sorti en 2013.

En me basant sur ces seules connaissances, j'ai donc remarqué que l'histoire était très différente bien évidemment.



Il y a sept histoires dans ce livre, sept étapes pourrait-on dire, pour suivre la quête de la petite Gerda.

La Reine des Neiges a un rôle très secondaire je trouve, on ne sait que très peu de choses sur ce personnage, ce qui est dommage.

Cette histoire est assez ressemblante à celle du Magicien d'Oz.

Les illustrations de ce livre y sont tout de même très jolies.
Commenter  J’apprécie          52
La Reine des neiges

Laisse faire le temps la vaillance est ton roi .Andersen à sa manière magistral et philosophe éclairé sur les dérives et mésaventures de la condition humaine vouée aux pouvoirs dévastateurs du destin ou de puissances surnaturelles sur lui

La petite Gerda si fragile pourtant si forte de celle portée en elle de la pureté de son coeur

Une vaste équipée dans les royaumes de glace et de feu érigés par la Reine inflexible et toute puissante sur la vie du petit sous sa coupe et aveugle de ses sortilèges raffinés

Gerda et la vie en danger la sienne celle de son petit amour .un grand amour indéfectible qui vaincra au terme d'un duel sans merci

Comme la vie, un espoir sans failles que rien ne saurait détruire même si tout des épreuves et embûches dressées en barricades semble-t-il incontournables voudrait vous en dissuader

Commenter  J’apprécie          50
La Reine des neiges

Le conte original est finalement bien loin du film qui en a été fait.. Et du coup, j'ai eu du mal à accepté le fait que la fameuse reine des neiges n'est pas aussi "cool" que celle du film.

Comme beaucoup de conte, celui la est finalement plutôt "sombre" avec une belle fin quand même.

Ça se lit bien, mais ce n'est pas mon préféré.
Commenter  J’apprécie          51
La Reine des neiges

Aujourd'hui quand on nous dit " La Reine des Neiges", c'est bien sûr le long-métrage de Disney avec sa magicienne des glaces à la blonde tresse Elsa, sa soeur délurée Anna, leur ami Kristoff, son renne et leur sidekick rigolo figurant en mascotte Olaf le bonhomme de neige, ainsi que les chansons surtout une devenus populaires au point d'en donner la nausée. Mais comme une très grande partie des films de la firme américaine aux grandes oreilles, c'est une adaptation de conte, et tout principalement d'un des récits enchanteurs du grand danois Andersen qui nous a donné entre autres la Petite Sirène, La Petite Fille aux Allumettes, et Le Vilain Petit Canard. La Reine des Neiges est le plus long de ses récits alors qu'il fut écrit en moins d'une semaine mais cela n'a pas moins contribué à ce qu'il devienne l'une des histoires à raconter aux enfants les plus connues.

Kay et Gerda sont deux enfants liés d'une solide amitié dont on soupçonnerait pas un instant qu'ils puissent être séparés. Pourtant, un jour, Kay reçoit dans son oeil des morceaux de miroir magique qui le rendent aussi froid que la glace. Cela attire naturellement l'attention d'une redoutable entité, La Reine des Neiges, qui s'en va le kidnapper. Gerda se lance alors dans une grande aventure pour le retrouver, ou elle va parcourir le monde et rencontrer d'étranges gens...

Effectivement c'est très éloigné du scénario du film, aussi je ne vais pas m'amuser à comparer celui-ci du conte. Mais on peut établir au moins une ressemblance : les valeurs enseignées de l'amour et l'amitié. En effet c'est parce que Kay est son plus proche ami que Gerda s'en va affronter tous les obstacles pour le chercher, tout comme Anna va tenter de retrouver sa tendre sœur aimée. L'attachement du cœur et l'affection qui pousse au courage et à la dévotion et qui fait grandir, voilà une belle leçon. Il y a aussi la confiance enfantine qui en ressort, parfois mal réçu : Andersen ne cache pas les mauvaises rencontres, qui heureusement ne tournent pas au pire, récit pour enfants oblige ! Ainsi on peut toujours se confier à autrui mais vérifier s'il est disposé à vous aider pour de bonnes intentions...

Le merveilleux est dominant dans le récit, les fleurs parlent, les trolls et sorcières existent, la rivière aide les enfants mais c'est aussi un merveilleux bien ambiguë avec l'exemple de la fameuse Reine de Neiges, incarnation de l'hiver qui enlève un enfant mais qui finit par le rendre à son amie sans malveillance, divinité ni bonne ni maléfique qui agit en figure du destin.

Une belle histoire ou l'amour envers son prochain triomphe de tout avec une bonne fin en prime, sur fond de neiges et de glaces idéal pour la saison à relire pour être charmé par la fantaisie et la bravoure d'une petite fille qui inspirerait bien beaucoup.
Commenter  J’apprécie          52
La Reine des neiges

Je lisais ce conte pour lire l'oeuvre originale de l'adaptation Disney, mais c'est tellement éloigné que j'ai même dû aller valider que c'était bien de ce texte que c'était. Et bon, ils disent librement, et c'est vraiment très très librement à mon avis, car je ne crois avoir repéré que le renne en commun, mais mon visionnage du film remonte à longtemps, donc il peut m'avoir échappé quelques trucs. Bref, j'ai débuté par le plus long conte d'Andersen sans le savoir, et j'ai pu repérer des liens entre autres avec Blanche-Neige, Hansel et Gretel, et Cendrillon, et j'avais l'impression que ça manquait un peu d'originalité à cause de ces liens. Mais, je trouvais que le tout était bien lié entre tous ces éléments avec ces éclats de verre qui font voir la laideur, l'imperfection, et cette reine des neiges qui a probablement été à l'origine de la sorcière dans Narnia. J'ai apprécié ma lecture au final.



Commenter  J’apprécie          50
La Reine des neiges

Hans Christian Andersen a publié en 1844 ce conte composé de sept parties, dans le recueil « Nouveaux Contes ».



Il raconte l’histoire de deux petits enfants, Kay et Gerda, qui s’aimaient comme frère et sœur. Voisins, ils passaient leurs journées à jouer ensemble, et lorsque le soir tombait et qu’ils rentraient chacun dans leur maison, ils continuaient à se retrouver en se regardant derrière les fenêtres de leur chambre. Leurs familles étaient pauvres, mais les enfants étaient heureux et inséparables. Dans un coin de leur cour, ils avaient créé des petits jardinets dans des bacs. Parmi les fleurs, il y avait de nombreux rosiers car la rose était la fleur préférée de Gerda… L’hiver, la neige recouvrait tout, et le soir, ils s’observaient à travers le givre qui dessinait sur les carreaux de la belle dentelle et d’autres fleurs. D’après la grand-mère de Gerda, c’était la Reine des Neiges qui jetait des flocons de son traineau en survolant la ville.



Mais… Dans son introduction le conteur narre que le diable et ses démons avaient fabriqué un miroir qui avait la faculté de refléter les choses les plus laides et les plus méchantes. Le beau et le bon se déformaient en de vilaines caricatures. Jusqu’au jour où en s’amusant à voler avec le miroir dans le ciel au plus près des anges et des saints pour les narguer, les diablotins le lâchèrent.

Le miroir se cassa et des milliers de débris de la taille d’un grain de sable tombèrent sur le monde en commettant de graves dégâts.

Ainsi commença l’histoire, lorsque Kay reçut un fragment qui s’inséra dans son œil, puis dans son cœur…



De jour en jour, Kay changeait, devenait de plus en plus méchant et ridiculisait tout le monde. Il jouait avec d’autres amis et délaissait Gerda. Un après-midi, alors qu’il venait une fois de plus de la rudoyer, il partit avec son petit traineau vers la grande place où tous les gamins intrépides se réunissaient. Le jeu consistait à attacher leurs traineaux aux charrettes des paysans qui, ainsi, les baladaient autour de la ville. Kay attacha donc le sien à un magnifique traineau blanc qui passait et qui l’emporta vite, très vite, et très loin…



On ne retrouva plus Kay et on l’imagina mort dans les eaux glacées de la rivière. Tout le monde, sauf Gerda qui, sur les dires du Soleil et des hirondelles, avait l’intime certitude qu’il était tenu prisonnier quelque part. Ce qu’elle ne savait pas encore, c’est que son ami avait été emporté par la Reine des Neiges.



A partir de la troisième partie du conte, Gerda part toute seule à l’aventure et, comme dans toutes les quêtes initiatiques, elle fait de nombreuses rencontres !



Elle cherche Kay dans la rivière, où elle jette ses petits souliers rouges en guise d’offrande. Elle monte dans une barque qui la mène chez une vieille dame gentille qui l’accueille. Mais en fait la vieille dame est une magicienne qui souhaite avoir à ses côtés une belle enfant comme elle et qui l’ensorcelle tous les jours en lui peignant les cheveux. Elle retrouve sa liberté grâce à une rose qui lui rappelle Kay.





La quatrième partie la transporte dans un royaume où une corneille pensant, à tort, savoir où se trouve Kay, la mène vers une princesse et son prince. Attristés par l’histoire de Gerda, tous deux lui donnent des habits, de la nourriture et un carrosse pour continuer son voyage…



La cinquième partie retrace sa rencontre avec la fille d’un brigand.

En voyant passer le luxueux carrosse et à son bord une belle enfant richement parée, une bande de brigands l’arrête pour la détrousser et tue le cocher.



Avant qu’elle ne soit tuée à son tour, la fille du brigand la réclame pour qu’elle soit sa prisonnière et sa compagne de jeux. Capricieuse et déterminée, elle lui impose de rester tout le temps avec elle. C’est durant la nuit que Gerda commence à lui confier le but de ce voyage vers un pays du grand nord, la Laponie. Car elle a appris par les ramiers de la forêt où se trouvait Kay.

Sensible à ce qu’elle lui dit, la fille du brigand la pousse à reprendre le chemin et lui offre un renne pour la transporter.

Le renne qui était en captivité se montre ravi de retourner chez lui…





La sixième partie la conduit chez une vieille Laponne à qui Gerda demande la route qui la mènera vers le palais de la Reine des Neiges. Mais celle-ci ne sait rien et elle la recommande à une amie qui habite en Finlande.

A partir d’un grimoire, la Finnoise, un peu sorcière, lui dévoile ce qui est arrivé à Kay ; de l’éclat de verre enfuit dans son cœur jusqu’à sa disparition. Pour la dernière partie de sa tâche, elle lui dit comment sortir Kay de sa transe et comment vaincre l’emprise de la Reine des Neiges.



Le chemin a été long et de nombreuses années se sont écoulées.

Gerda prendra conscience de ce fait, bien après avoir découvert Kay, lorsque tous deux retourneront chez eux où la grand-mère les attend. Bien des étés et des hivers sont passés, et elle a toujours gardé espoir de revoir les enfants. Le conte se termine par…



« Les roses fleurissent et se fanent.

Nous verrons bientôt l’enfant Jésus. »



Ce conte est un des plus jolis contes d’Andersen, poétique et épique. Gerda s’aventure en toute innocence sur un chemin bien périlleux, mais les embuches s’effacent devant son courage et son cœur pur.

Les sept parties sont des petits épisodes qui peuvent se lire chaque soir de la semaine. J’ai choisi cette vieille parution pour les illustrations d’Edmond Dulac, mais il y en avait bien d’autres aussi tentatrices, comme celles d’Arthur Rackham.
Commenter  J’apprécie          50
La Reine des neiges

Cela sera une toute petite critique car je ne sais pas trop quoi penser de cette histoire. J'ai eu beaucoup de mal à suivre, j'ai trouvé l'histoire un peu floue, trop de personnages, trop d'univers, une fin trop simpliste.Je m'attendais à mieux, à plus de "magie". Pourtant, j'ai pris plaisir à suivre Gerda dans sa quête.
Commenter  J’apprécie          50
La Reine des neiges

Je pense que comme tout le monde, j'ai eu ma phase "La Reine des neiges" avec Anna et Elsa, et je l'avoue je chantais très souvent "Libérée, délivrée" (dédicace à ma copinaute Lire une passion). Alors la curiosité l'emportant, j'ai voulu lire le conte initial d'Hans Christian Andersen. J'aime connaitre les histoire originale des dessins animés que je regarde. Je n'ai pas encore pu le faire pour tous, mais je compte le faire.



La couverture est... moche, désolée mais je n'aime pas du tout. Ce n'est pas du tout le genre de couverture qui m'attire, bien au contraire.



Je savais que le conte n'avait rien à voir avec celui que Disney nous avait fait dans l'animé. J'avais entendu dire que l'histoire des deux soeurs avait été créé, et ce n'est pas peu dire ! Le conte de base n'a rien à voir avec le dessin animé que l'on connait. Dans ce conte on suit les aventures de Gerda (je pense que pour Disney c'est Anna), qui suite à la disparition de son ami Kay s'en va à sa recherche. Dans le conte, Gerda n'est qu'une enfant tout comme Kay. Ce qui m'a perturbé ce n'est pas tant le fait que Gerda soit une enfant, mais qu'on ne parle presque pas de la Reine des Neiges. Mais si on prend le livre à part du dessin animé (et du titre) je dois dire que c'est un joli conte qui montre le pouvoir de l'amitié. On suit vraiment les aventures de cette enfant qui est prête à tout pour retrouver son meilleur ami et le sauver de la reine des neiges qui l'a enlevé. Gerda fait preuve de courage et surmonte plusieurs épreuves pour retrouver Kay.



Je n'ai pas vraiment accroché aux personnages mais ce n'est pas étonnant vu qu'il s'agit d'un conte et que les personnages ne sont pas vraiment travaillés...



C'est un livre que j'ai été contente de lire, mais que je ne lirais pas une seconde fois, l'histoire ne m'a pas assez passionnée, je m'ennuyais même par moment. Il n'y a pas à dire, je préfère largement le dessin animé !
Lien : http://elixir-de-livres.blog..
Commenter  J’apprécie          50
La Reine des neiges

laisse pas de glace

image



Lorsque le miroir déformant du diable se brise, des milliers d’éclats se répandent sur la Terre. Quiconque en reçoit un dans l’oeil se met à voir tout en noir, et s’il se fiche dans le coeur, celui-ci se change en bloc de glace, attirant la Reine des Neiges. C’est ce qui arrive au petit Kay, enlevé par la froide souveraine et retenu prisonnier dans son palais. Mais son amie Gerda part à sa recherche, rencontrant en chemin magiciens, brigands et princesses. Ce recueil rassemble cinq contes parmi les plus célèbres d’Andersen : La Reine des Neiges, La Petite Poucette, La Cloche, Les Fleurs de la petite Ida et Les Cygnes sauvages, qui entraînent le lecteur dans un univers enchanté qui n’a pas pris une ride.



Comme le précise si bien le résumé, ces contes n’ont pas pris une ride. En plus, je ne les connaissais pas avant le long-métrage de Disney ou, du moins, je ne m’en souvenais pas. Il est vrai qu’on a plus l’habitude de Blanche-Neige, la Petite Sirène, déjà revisités par Disney, ou encore d’Hansel et Gretel. La Reine des Neiges était vraiment quelque chose de nouveau, tant par la beauté de l’écriture que par la dureté de l’histoire.



Le personnage de Gerda, enfant courageuse et téméraire, m’a fascinée. Elle n’hésite pas à parcourir un bout de monde, à rencontrer des inconnus, à prendre tous les risques pour retrouver son meilleur ami. Elle affronte mille et un dangers qui la forgent au fur et à mesure de ses recherches. Sa personnalité est très fouillée pour un conte ; j’ai presque eu l’impression de lire un mini-roman d’aventure ! Quant aux autres protagonistes, certains apportent du piment et d’autres de la douceur.



La plume d’Andersen est poétique, empreinte d’une mélancolie qui vous reste en mémoire longtemps encore après avoir refermé le livre. D’une certaine manière aussi, elle est incisive, à l’image des bouts de miroir de son récit. L’auteur, par ces mots et ses métaphores, savait, sait et saura encore dépoussiérer son âme d’enfant à quiconque le lira.



Je tiens à remercier ma swappée Walt Disney 3ème édition ainsi que l’organisatrice.
Lien : http://tmblr.co/ZrL3su1DIoDJ1
Commenter  J’apprécie          50




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Giada Francia (1558)Voir plus

Quiz Voir plus

Mon hit-parade théâtre.

Une pièce dont le personnage éponyme meurt dès le 3ème acte (sur 5).

« Phèdre » de Racine
« Dom Juan » de Molière
« Jules César » de Shakespeare
« Hernani » de Victor Hugo

9 questions
20 lecteurs ont répondu
Thèmes : théâtreCréer un quiz sur cet auteur

{* *}