Gian-Lorenzo Calzoni

Les mots de la botanique sont foisonnants et d’un emploi spécialisé, parfaitement adaptés à cette science et à ses besoins. Près ou plus de 10 000 termes aident le botaniste à notifier ce qu’il voit, de la plante et de ses différentes parties, à les décrire avec rigueur, précision et exactitude. Pourtant, malgré l’abondance de ses entrées, le lexique n’est pas suffisant. S’il exprime ce que l’œil peut percevoir, il est nécessaire d’aller au-delà de ce que la langue peut dire, afin de comprendre la structure et la fonction de ce qui fait un végétal. Ces photographies vous rivent à l’oculaire du microscope. La puissance des focales vous conduit à sonder les cellules, ces briques de la vie, à comprendre la diversité et la fonction des tissus constitutif de l’organisme végétal et la place qu’ils occupent dans ces organismes originaux, condensés d’innovation du vivant, riches de particularités dont aucun autre ne dispose. Depuis 1585, un atlas est nom donné par le mathématicien et géographe flamand Mercator à une collection de cartes. Ce livre est vraiment un atlas. Il cartographie les structures végétales et permet à tous les botanistes, amateurs ou expérimentés, les moyens de s’orienter et de parcourir le monde extraordinaire des plantes.