La défense se place donc délibérément du coté de l’ordre et condamne unanimement l’insurrection. Elle ne cherche ni à l’expliquer, ni à la comprendre. L’insurrection est présentée par elle comme un malheur regrettable, un événement fortuit qui n’a pas sa place dans la vie martiniquaise. Cet événement serait le fait d’insensés, de mauvais génies, de brebis galeuses. Pour la défense, il ne peut s’agir d’un acte de protestation contre les inégalités sociales, contre l’injustice. Il n’y aurait là qu’aveuglement et folie.