Le dragon sous les pieds de l’Archange est apparu en Occident pour la première fois à l’époque carolingienne et ottonienne et puis, à partir de XIIème siècle, Michel n’est plus représenté immobile, mais en action de combattre le démon. C’est pourquoi on lui mis le bouclier, la lance ou l’épée enflammée et, plus tard, avec l’art français du XIIIème siècle, également le casque et la cuirassé du chevalier croisé.
Non la foi n'est pas une connaissance abstraite et théorique de Dieu! Croire, c'est avant tout rencontrer Dieu, c'est établir avec lui une relation d'amour réciproque. Croire en Dieu ne se limite pas à croire en son existence, mais à lui faire confiance.
Ce n'est pas par la grandeur de nos actions que nous plaisons à Dieu, mais par l'amour avec lequel nous les faisons [...] C'est l'amour qui donne la valeur et la perfection à nos oeuvres.
Si nous voulons que l'amour de Dieu puisse pénétrer en profondeur dans notre âme, il faut que nous renoncions à tout ce qui peut s'opposer à l'espérance: le doute, la crainte, le désespoir, la prétention...En effet, croire que l'on est définitivement sauvé quoi que l'on fasse est une espérance présomptueuse et mensongère! De même, prétendre que la bonté infinie de Dieu sauvera tous les hommes à la fin du monde, y compris ceux qui ont refusé sciemment son amitié, est une autre affirmation erronée et présomptueuse. N'oublions pas que la miséricorde divine , qui est parfaitement juste et équitable envers tous, respecte toujours la liberté de l'homme, quels que soient ses choix.
Ces idéologies du progrès, qui véhiculent l'idée que la science et le développement économique vont conduire l'homme au bonheur et à l'épanouissement, font de moins en moins recette. De fait, dans nos pays industrialisés, l'augmentation croissantes des suicides, violences, dépressions et autres drames humains montre bien que le bonheur ne réside ni dans les richesses ni dans la jouissance des biens matériels. Lorsque l'homme veut-être lui-même l'artisan de sa propre félicité, lorsqu'il déifie la science et la raison, la foi et l'espérance chrétienne sont alors ramenées à une pieuse illusion, voire à une affabulation.
Au début de mon ministère sacerdotal, on m'appelait fréquemment au chevet des mourants pour leur administrer le sacrement des malades et pour les assister spirituellement dans leur derniers instant de vie.
Actuellement, lorsqu'on fait appel à un prêtre, c'est pour fixer les modalités de la sépulture, après que le décès a été constaté par le médecin.
Un jour, ayant été agressé verbalement par un homme grossier et colérique, François ne répondit que par le silence. Le vicaire général, constatant que l'évêque n'avait même pas ouvert la bouche pour se défendre, ne comprenait pas pourquoi il n'avait pas cherché à faire taire cet insolent.
Monseigneur répondit: "J'ai fait un pacte avec ma langue: elle se taira tant que mon coeur sera troublé,et ne répondra jamais à aucune parole qui puisse me pousser à la colère. Il me fallait donc éviter d'aigrir davantage ce pauvre homme en essayant de lui faire comprendre son tort. En réfléchissant, il deviendra plus sage et se repentira de sa faute.
La charité ne se réduit pas à de la courtoisie ou à de bonnes manières, comme nous en faisons tous les jours: donner le "bonjour" à son voisin, aider grand-mère à porter son sac à commissions...La charité, ce n'est pas de donner de l'argent à tort et à travers, les yeux fermés. Généralement, les gens identifient presque toujours la charité avec une aide économique ou matérielle destinée aux personnes défavorisées: on oublie trop souvent que la charité, c'est aussi donner de soi à l'autre, offrir un peu de son temps, ouvrir son bonheur aux autres pour ensuite le partager.
Chaque chrétien est tenu de connaître et d'approfondir sa foi, selon ses capacités, et en communion avec l'Eglise. Celui qui se contente d'une connaissance superficielle -et donc insuffisante- de la doctrine chrétienne, ne sera certainement pas prêt à la défendre contre les erreurs qui la menacent. L'ignorance religieuse et l'abandon de la vie sacramentelle sont bien évidemment des portes ouvertes aux doutes et aux dérives en matière de foi.
Ne perdez pas courage, espérez en Dieu, et jetez-vous dans les bras de sa divine Providence.