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Citation de Partemps


Dans le sillage de ces remarques liminaires, le premier
chapitre du présent ouvrage cherche à évaluer l’apport
des grandes réponses parfois proposées à la question du
changement des pratiques rédactionnelles : le style des
écrivains change parce que les écrivains changent (c’est
la réponse auteuriste), parce que l’influence d’un écrivain
en bouleverse le cours (c’est la réponse généalogique),
parce que les temps changent (c’est la réponse externe) ou
parce qu’il est dans sa nature de changer (c’est la réponse
interne). Le deuxième chapitre fait valoir l’hypothèse que,
loin de l’idée commune selon laquelle les pratiques stylistiques seraient par définition anomiques, leur évolution
est gouvernée par une dynamique des normes, dont on
étudiera un exemple paradoxal, le terrorisme du «mal
écrit» auquel se plia la littérature restreinte dans la France
des années 1950.
Le troisième chapitre a encore une ambition d’abord
théorique : il tente d’articuler moments et mouvements,
c’est-à-dire deux évidences. La première, c’est que l’on
peut faire apparaître une cohérence entre pratiques rédactionnelles et sensibilités littéraires et langagières, quel que
soit le point où l’on opère une coupe dans l’histoire des
formes. La seconde, c’est qu’il faut articuler ces moments
avec le mouvement qui modifie en permanence ces cohérences, sans pour autant faire valoir des ruptures si fortes
que la diachronie serait simplement émiettée en une série
de synchronies successives et autonomes. C’est ce que
nous verrons en procédant à deux coupes distantes d’un
siècle : l’une en 1880, l’autre en 1980.
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