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Citation de Partemps


héorique : il tente d’articuler moments et mouvements,
c’est-à-dire deux évidences. La première, c’est que l’on
peut faire apparaître une cohérence entre pratiques rédactionnelles et sensibilités littéraires et langagières, quel que
soit le point où l’on opère une coupe dans l’histoire des
formes. La seconde, c’est qu’il faut articuler ces moments
avec le mouvement qui modifie en permanence ces cohérences, sans pour autant faire valoir des ruptures si fortes
que la diachronie serait simplement émiettée en une série
de synchronies successives et autonomes. C’est ce que
nous verrons en procédant à deux coupes distantes d’un
siècle : l’une en 1880, l’autre en 1980.
Les trois chapitres suivants posent de façon plus
frontale la question de la temporalité et des modalités
des évolutions stylistiques. On s’y arrête d’abord sur les changements à terme long, décrits sur environ un siècle
et demi de prose romanesque française, à partir de deux
cas bien différents, l’un relevant principalement d’une
logique d’ajout dans le système, l’autre d’une logique de
remplacement : l’émergence du discours indirect libre
d’une part, l’émergence du présent romanesque d’autre
part13. Au-delà des propositions historiographiques que
l’on y avance (en prenant notamment en compte les facteurs accélérants et les facteurs retardants dans l’évolution
stylistique), on s’y interroge sur ce qui fait qu’une option
rédactionnelle auparavant peu sollicitée se voit soudain
si fortement mobilisée qu’elle en vient à connaître à son
tour une forme d’usure.
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