Cependant, dans le chef du garagiste, un certain nombre de questions cruciales se bousculaient encore, notamment la suivante : par quelle anse saisir toute cette histoire ? Se lancer sur les traces d’un mort dont nul n’avait jamais entendu parler n’était pas une mince affaire, on en avait pour preuve le probable classement de l’enquête par la justice. Or, il ne disposait d’aucun élément tangible pour démarrer sa quête. Pas de nom. Pas d’indice. Pas d’adresse. Pas même de souvenir précis du passage de la victime à l’atelier. En somme, comment allait-il s’y prendre ? Et, surtout, par quoi commencerait-il ?