Grégory Auda

Gros pavé de plus 380 pages. Des bandits d'honneur au bandits d'horreur, de 1900 à 1970. Exit la brise de mer et les encagoulés. Pas de révélation, mais de la compilation qui lasse assez vite. Un coup de griffe au chanteur Tino Tossi, — coquille en l'état, page 233 —, présenté comme un sympathisant fasciste et au mieux avec l'occupant allemand avec son frère Joseph. Les liens avec le monde politique sont certes mentionnés, difficile de faire l'impasse sur le SAC pour cette période, mais présentés comme une commodité pour les deux partis, alors qu'ils sont les deux mâchoires de la domination sur la masse. Et la conclusion est mi chair mi poisson, l'Union Corse n'existe que dans l'imaginaire de Fleming et dans le délire de Poniatowski, mais quand même ils sont bien violents ces autochtones pour se retrouver toujours en tête dans les classements de la grande délinquance. Bref, un livre sans grand intérêt, sans thèse et sans portée sociale.