La partie de la cafétéria où le drame s’était déroulé demeurait condamnée et, à chaque fois que nous passions à côté, nous ne pouvions nous empêcher de fermer les yeux sans nous en rendre compte. À mesure que nous nous efforcions de ne pas regarder, l’odeur de brûlé s’imposait à nos narines, donnant aux aliments un goût de purgatoire. D’abord cantonnée à cette place du bahut, la puanteur finit par nous suivre où que nous allions dans le bâtiment. Elle s’accrochait à nos vêtements, nos cheveux et nos cauchemars. (Beautiful people)