Guillaume Hunermann

SAINT MARTIN, L’APÔTRE DES GAULLES. Guilllaume HÜNERMANN, Ed Salvator 2017



SYNOPSIS : biographie passionnante de l’évêque Martin de Tours. Au 4ième siècle de notre ère, le fils d’un tribun romain fait montre d’une vive curiosité vis en vis des chrétiens. Il finira par demander le baptême. Ce fils de militaire promis à un bel avenir va devenir moine, puis évêque et utiliser sa fougue pour convertir la Gaulle encore très païenne.



ENCORE UNE BIOGRAPHIE PASSIONNANTE du père G Hünermann. Grâce au récit historique de Sulpice Sévère (un contemporain de St Martin), ce livre foisonne de détails extraordinaires, qui en rendent la lecture aisée et agréable. Nous sommes vraiment plongée dans la Gaulle sous occupation romaine, avec les guerres fratricides des héritiers de l’empire, et les persécutions chrétiennes.

5/5

Cette biographie de Saint-Martin rédigée par l'abbé Hünermann est excellente. Romancé, le récit de la vie d'un des saints les plus célèbres de France (250 communes et 3700 églises portent son nom) est bien rythmé, et si bien narré qu'on souhaite le lire d'une traite. Qu'on connaisse ou non la vie du saint dans les grandes lignes, on se délecte de découvrir comment un jeune enfant ne rêvant que de charger l'ennemi à cheval sous le regard de Jupiter est devenu l'évangéliste de la Gaule.



De jeune fils d'officier de cavalerie de la Légion romaine couverte de gloire, à vieux prêtre parcourant la Gaule sur un âne, le récit retranscrit tout à fait la quête de sainteté de ce brillant soldat de Dieu, qui vécut sa foi ardente à travers un ascétisme merveilleux.



Le récit de sa conversion et de la lente découverte de sa vocation, de ses multiples miracles, de ses efforts incroyables pour maintenir l'unité de l'Eglise, de son évangélisation des païens, de sa confiance absolue dans la Providence divine est si bon, qu'il ne peut que réchauffer l'âme du lecteur, et résonner en lui comme un appel vers la sainteté.



"Dans les profondeurs des forêts, les autels de Teutatès, de Taranis et de Belisana, divinité lunaire, fumaient du sang des victimes comme à l'époque de César. Il fallait des trésors de patience pour affranchir de leurs superstitions les paysans celtes. Souvent, les messagers qui se risquaient dans une nouvelle région revenaient au couvent roués de coups, mais, en légionnaires de Dieu, ils portaient leurs blessures comme de glorieuses décorations".



Saint-Martin, priez pour nous !