A huit ans , elle comprit qu'il ne fallait pas tout dire. Ce silence lui convint, qui rendit tellement de choses possibles. (...)
On dit que les nourrissons comprennent toutes les langues dans les premières semaines de leur vie, c'est sans doute la même chose pour les morts. Louise se surprend à imaginer le soulagement de Menad maintenant qu'il est délivré de toute contingence linguistique. Comment a-t-il fait pour tenir toute une vie. (p. 179)