Enfant puis adolescent, son fils considérait de façon presque revendicative qu’il lui devait prévenance et attention. L’écouter, le conseiller, répondre à ses questions était plus qu’une priorité, une urgence à laquelle Antoine ne pouvait se dérober qu’il soit sous la douche, en voiture, en train de préparer le repas ou assoupi sur un livre le soir, dans son lit. Cette attitude n’avait pourtant rien d’agressif, l’enfant était autoritaire avec douceur et naturel, un tyran souriant et heureux de vivre.