Pourtant, si on considère l'existence humaine comme une suite d'actes stupides fondés sur des mobiles relativement purs, différencier ce qui est juste de ce qui ne l'est pas n'est plus un problème. C'est là que naissent les souvenirs, et les romans aussi. C'est une espèce de machine dont personne ne peut arrêter le mouvement perpétuel, qui se balade à travers le monde en faisant grincer ses rouages, tirant un unique et interminable fil à travers le monde.