J'ai fini par ne plus du tout porter de jugements. "Vrai" ou "faux", "sain d'esprit" ou "malade", "responsable" ou "irresponsable" - ces différences n'avaient plus d'importance. Ce n'était du moins pas à moi de porter le jugement final, ce qui m'a facilité les choses. J'ai pu me détendre, et simplement prendre les histoires des gens au pied de la lettre. Je suis devenu, non pas la "mouche sur le mur", mais une araignée aspirant cette masse de mots, afin, plus tard, de les séparer en moi et de les tisser en une "autre narration".