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Citation de Jacopo


La police municipale était alors sous le commandement de M. Hayes et le poste central [se trouvait] dans le soubassement de l'extrémité ouest du marché Bonsecours. Il n'y avait que deux postes, le deuxième étant à l'encoignure des rues Bleury et Craig. Au service de la corporation, en 1852, le constable n'était pas riche, il ne recevait qu'un salaire de 50 sous par jour, pendant que les ouvriers du bord de l'eau gagnaient entre quatre et cinq dollars par jour . Ce prix élevé de la main d'œuvre s'expliquait par le fait que les ouvriers de Montréal, redoutant le typhus, n'aimaient pas à travailler au déchargement des navires d'outre-mer. C'était aussi avec beaucoup de difficulté que M. Hayes pouvait maintenir [l'effectif du corps des agents de police].
Il lui arrivait très souvent, le matin, d'ouvrir les cellules et de recruter les constables parmi les pochards arrêtés la veille.
Si le prisonnier consentait à faire partie de la [police], on lui faisait immédiatement endosser l'uniforme et on l'armait du bâton bleu réglementaire.
Les nouvelles recrues n'étaient pas des modèles d'ordre et de sobriété.
Ils partaient le soir pour faire le service et on ne les revoyait plus au poste. Ils prenaient la clef des champs avec leur uniforme et leur bâton.
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