Certaines femmes éprouvent une sensation de brûlure sur tout le sexe ou à un endroit précis de celui-ci.
Quand elles en parlent, elles évoquent une « gêne » très importante et leurs descriptions sont souvent imagées. Il y a la brûlure-coupure : des sensations de coups de couteau, de lames de rasoir. Il y a la brûlure-blessure : sensation d’une écorchure, d’une plaie à vif, d’une déchirure. Il y a la brûlure-piqûre : comme le dit l’une d’elles : « J’ai l’impression d’avoir un oursin dans ma culotte. »
Faire l’amour n’est pas censé faire mal.
Lorsqu’une femme a mal au sexe, celui-ci se verrouille, il devient impénétrable. Elle se débranche alors de cette partie de son corps et de l’activité sexuelle.
Une femme peut avoir mal tout le temps ou seulement quand on touche son sexe.
Certaines se sentent irritées, d’autres ressentent une douleur aiguë à un endroit très précis.
D’autres pensent que c’est foutu parce qu’elles n’ont jamais pu être pénétrées. Elles n’ont pas voulu, elles n’ont pas osé, elles n’ont pas pu… Cela n’a jamais marché, ça ne passe pas, c’est fermé.
Les femmes peuvent être touchées à différents moments de leur vie par une « sécheresse vaginale ». Souvent, elle ne fait que « passer ».
Habituellement, le sexe des femmes est humide, il a une texture douce et élastique. Mais cet équilibre naturel peut très facilement être perturbé.
Lors de l’adolescence, par exemple, les traitements contre l’acné dessèchent les muqueuses.
Le sexe des femmes ne ressemble pas forcément aux coupes anatomiques des livres de médecine. Il peut être rose, foncé, rouge, et en bonne santé !
Les sécrétions sont normales et utiles.
Des petites lésions, des fissures vaginales peuvent apparaître après un rapport sexuel, mais si elles ne sont pas douloureuses, elles sont la plupart du temps anodines.
Quand la sexualité devient trop compliquée, il y a quelque chose à faire avant de se ranger du côté des coincées. Les galères ne sont pas toujours aussi graves qu’on l’imagine. Elles ne sont pas là « pour la vie ».
La sexualité ne procure pas que du plaisir. On peut avoir peur, tâtonner, avoir mal, ne pas se sentir douée. On peut ne pas avoir envie, préférer lire ou faire du sport… C’est normal, ce n’est pas la honte.