Quel crime inqualifiable me fallait-il donc expier? On me considérait comme un dépravé, un danger public parce que j'avais aimé un homme, non un mineur mais un adulte de vingt-quatre ans.Qui y'avait-il de si abominable à cela, de contraire à la loi? Et qui peut s'autoriser à nous imposer qui, comment, nous devons nous aimer?
Est ce que ce ne sont pas toujours les refoulés, les complexés qui s'instituent législateurs du sexe et vantent le plus fort les saines passions du peuple?