Sais-tu pourquoi tu ne t'arrêtes jamais? Tu penses peut-être qu'à cause de ton sens des responsabilités tu n'as pas de temps à perdre (...). En fait, tu te renies tout simplement en essayant d'échapper au rendez-vous avec toi-même.
Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.
La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.
La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.
Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue.
Ne pleure pas les rythmes
Ne pleure pas les rythmes
qui, apparemment, se perdent :
rythmes des vents,
des eaux,
du frémissement des arbres,
du chant des oiseaux,
du mouvement des astres,
du pas des hommes…
Il y a toujours un musicien
ou un poète,
ou un saint,
ou un fou,
chargé par Dieu
de capter
les rythmes errants
qui risquent de se perdre.
Un rêve que l'on rêve seul est seulement un rêve. Un rêve que l'on rêve ensemble est réalité.