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Citation de collectifpolar


À pas comptés
† Les prémisses
Le soleil jouait dans les frondaisons, projetant ses rayons à l’intérieur du sous-bois. Les fougères brillaient encore de rosée, et Serge Chevrier marchait d’un bon pas. Il s’était levé de bonne heure pour profiter d’un moment de balade tranquille dans cette forêt. D’ici à dix minutes, il atteindrait les bords de cet étang isolé qu’il adorait, espérant que les iris seraient encore en fleur… Il huma la fraîcheur matinale et hâta l’allure. Une clairière s’étendait de l’autre côté de l’étang, il en profiterait pour s’installer un moment sur un tronc d’arbre, rêvasser tranquillement… Du coin de l’œil, il repéra une tache sombre à une quinzaine de mètres et s’immobilisa. Un chevreuil ? Il y en avait pas mal dans le coin, et il lui était arrivé à plusieurs reprises de se laisser observer un moment, avant que les animaux, comprenant qu’il ne constituait pas un danger, ne s’éloignent paisiblement… Mais la tache demeura totalement inerte, et il tourna lentement la tête. Non, il s’agissait d’une masse reposant sur le sol, qu’il ne parvenait pas à identifier. Il se rapprocha, un peu méfiant, tout de même… puis se figea : l’homme entièrement vêtu de noir reposait de tout son long dans l’herbe, une petite plaie rouge à la poitrine. Serge Chevrier se pencha et reconnut M. Marceau, un retraité qui possédait une jolie propriété à quelques kilomètres de là…
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